La Prière

Une polémique a eu lieu dans notre mosquée à propos de l'appel à la prière du Vendredi : s'agit-il d'un ou de deux appels ? Quel en est votre avis ?

Dans notre village, la mosquée ar-Rahmah (miséricorde) s’avère trop petite pour contenir la multitude de fidèles qui y font la prière. Et ce, à cause de la direction de la Qibla située à l’angle de la mosquée, ce qui fait que les rangées de fidèles ne sont pas tout droit, et par conséquent, une grande partie de sa superficie reste inexploitée. Peut-on modifier un peu la direction des rangées en parallèle avec le mur de la mosquée ? Sachant que l’espace entre la direction de la Qibla actuelle et celle espérée est de trois degrés.

Pendant la prière en commun d’al-’Ichaa, une personne est passée entre les rangs. A ce moment-là, un des fidèles lui a fait signe de ne pas passer devant les fidèles en prière, mais il n'a pas obéi. A la fin de la prière, les fidèles lui ont sévèrement reproché.

Prière, éclairez l'avis religieux relatif à ce point.

L’homme qui néglige la prière sera-t-il dispensé ou non d’accomplir les prières manquées en s’en repentant ?

Certains citoyens se sont emparés d'une portion de terrain appartenant à la Municipalité consacrée au service public. Profitant des vacances, ils y ont construit une mosquée, enfreignant ainsi les règles en vigueur qui consacrent aux mosquées des superficies particulières selon le plan général de la ville et dans le cadre des règles immobilières en vigueur. Il est à souligner que cet endroit est entouré par quatre mosquées dont la plus loin se situe à 300 mètres de distance. C’est pourquoi, la Municipalité a décidé de démolir cette construction dérogeante à la loi. Est-il permis alors de prier dans cette mosquée construite sur une terre usurpée ?

Quelle est la vertu de la prière nocturne au mois de Ramadan ?

Nous avons fabriqué un matelas de quatre mètres de longueur et d'un mètre et quart de largeur, correspondant à la surface du lieu de prière, pour prier dessus. Il s'agit de deux pièces de tissus propres, doublées d'une mince couche d'éponge, la plus mince qu'on avait trouvé dans le marché, dont l'épaisseur ne dépasse pas un centimètre ; voire moins d'un centimètre. Le matelassier y a tracé des carreaux de vingt centimètres de longueur chacun. Sur ce matelas, huit fidèles peuvent accomplir leur prière. S'il n'y a plus de place, les fidèles accomplissent la prière sur la moquette de l'endroit.

En effet, les fidèles se sont sentis à l'aise sur ce matelas et surtout les vieillards qui souffrent des maux de genoux. Plusieurs ont admiré cette idée et prié sur ce matelas et d'autres l'ont critiquée. C'est pourquoi nous nous adressons à votre bienveillance pour nous éclairer sur ce sujet.

Quel est l'avis religieux relatif à celui qui accomplit, autant que son possible, toutes les prières prescrites et surérogatoires, mais qui a déjà délaissé la prière pour presque dix ans ?

La femme en règles peut-elle assister à des leçons au sein de la mosquée ?

Quel est l’avis religieux relatif au jeûne et à la prière dans les régions où les heures du jour atteignent 18 h. ou plus ?

Je vis en Australie où je travaille à partir du midi. Je n’arrive pas à accomplir les prières prescrites à leurs temps fixes. Il arrive parfois que je regagne la maison pour rompre mon jeûne et accomplir la prière d’al-Maghreb et je retourne au travail aussitôt après. M’est-il religieusement permis d’accomplir la prière d’al-Maghreb avant la prière manquée d’az-Zohr et celle d’al-‘Asr et de reporter l’accomplissement de ces deux prières à mon retour à la maison à 10 H le soir ?

Quel est l’avis religieux relatif au fait d’accomplir toutes les prières à mon retour chez moi ; car les règlements du travail m’empêchent de le faire ?

Y a-t-il dans la Chari’a ce qui empêche ou interdit de donner les noms des personnes aux mosquées ou de l’appeler par les noms de ses fondateurs ?

Quel est l’avis religieux relatif à la prière accomplie dans un endroit usurpé ?

Dans notre village et à la suite de la demande du secours d’une mère pleurant son enfant disparu, une dispute a éclaté à propos de l’annonce de cette disparition à travers le haut-parleur de la grande mosquée du village. Les avis ont divergé sur le statut religieux de cette annonce faite à la mosquée ; quelques-uns sont pour et quelques autres sont contre. Cette divergence s’est aggravée à tel point que les gens s’accusent de faiblesse de foi. Les opposants se sont référés à ce Hadith :

« Si vous avez vu quelqu’un annoncer à la mosquée la disparition de son objet, dites-lui donc : « Qu’Allah fasse en sorte que tu ne le trouves pas ! ».

Ils ont également avancé comme argument que la mosquée est uniquement consacrée aux actes d’adoration et qu’une telle annonce en est bien loin.

En revanche, les partisans estiment que la préservation de l’âme, de la raison et de la foi figure parmi les principaux objectifs de la charia et qu’il s’agit ici d’une âme dont la disparition trouble la raison des siens. En outre, ils ont indiqué que l’Islam est une religion de miséricorde et de tolérance et qu’on entend par «son objet disparu» les bétails et tout ce qui rend les mêmes services, comme l’indique bien le motif de ce Hadith. Ces partisans se sont également appuyés sur les principes religieux de base selon lesquels l’inviolabilité de l’âme humaine est plus sacrée que celle d’un édifice conformément au dire du Prophète (P.S.S.L) en s’adressant à la Ka’ba :

« Comme tu es sacrée et inviolable auprès d’Allah ! Mais le sang d’un Musulman l’est plus que toi. ».

Nous accomplissons la Prière de la Fête dans le terrain de jeux du club sportif de Bai’r Sab’. En effet, vu la chaleur insupportable au sein des mosquées cette année ainsi que le souci accordé aux activités sportives du club où s’organisent des concours ramadanesques, nous - les employés du club - avons prélevé sur les terrains consacrés à la prière des Fêtes une partie que nous avons équipée d’eau, d’immeubles et de haut-parleur. Dès que la prière et surtout celle des Tarawihs y soient accomplies, les voisins se sont empressés d’y accomplir la prière en plein air. Contre toute attente, un certain cheikh, du haut de son minbar (tribune), a déclaré hérétique cette innovation tout en taxant d’invalidité la prière dessus. De là, nous ne savons pas quoi faire, qu’en dit dont la religion ?

Est-il religieusement permis, en Suisse par exemple, de tenir plusieurs fois la prière du Vendredi à la même mosquée vu l’étroitesse de l’endroit dès l’appel à la prière du Vendredi jusqu’à celui d’al-‘Asr, eu égard aux circonstances où vivent les Musulmans de ce pays.

Quel est l’avis religieux relatif au fait de quitter le travail pour aller accomplir la prière d’at-Tarawih ? Et dans ce cas, est-il religieusement permis de punir l’employé qui agit de la sorte ? Le temps consacré à cette prière est-il inclus dans les heures officielles du travail. Nous travaillons jusqu’à minuit dans un club.

Dans notre mosquée, un enseignant au ministère de l’éducation nationale présidait la prière. Accablé par la vieillesse, il dirige assis la prière. Deux fidèles ont contesté cette attitude sous prétexte qu’elle était illogique. Il est à noter que cet enseignant apprend le Coran par coeur et maîtrise une partie de la Sunna. Ont-ils raison ?

Notre mosquée est trop petite, ce qui pousse certains fidèles à prier dehors la mosquée et parfois à se placer devant l'imam. Leur prière est-elle valide ? La prière de celui qui manque à la prière en commun et prie derrière le fidèle qui compense quelques Rak’at manquées, sera-t-elle valide ?

Un bienfaiteur a fait don d’une parcelle de terrains pour la joindre à la mosquée voisine. Cette mosquée, dont la superficie est de 64 mètres carrés, n’a ni salle de bain ni chambres réservées aux assistants de l’imam. Il est à noter que cette parcelle de terrains est avoisinante à cette mosquée du côté de l’Est et lui est inférieure en altitude. En outre, la superficie de cette terre, une fois jointe à la mosquée, ne serait pas en parallèle avec celle de la mosquée de sorte que les fidèles, en premiers rangs, placent devant l’imam. Quel en est l’avis religieux ?

Quel est l'avis religieux relatif aux cours de religion que reçoivent les femmes de l'imam de la mosquée sans qu'il y ait une barrière entre eux ? Il y a un avis qui réprimande cet acte sous prétexte qu'il est illicite.

Veuillez me fournir l’avis religieux relatif à l’usage du haut-parleur de la mosquée pour des intérêts personnels, à savoir faire la propagande de quelques produits, de leurs prix, des endroits de leur vente ou annoncer les résultats des examens scolaires contre rétribution versée à la mosquée.

Quel est l'avis religieux relatif au fait d'élever la voix en prononçant la Basmala (Bismillah ar-Rahmani ar-Rahim) durant la prière ? Est-il obligatoire de le faire, de sorte qu'on ne puisse pas prier derrière un imam qui ne la prononce pas à haute voix ou bien c'est égal de la prononcer à haute voix ou à voix basse ?

Les muezzins au village kafr messelha, à Chébine el-koom, gouvernorat d’al-Monouféya font, quotidiennement, l’appel à la prière 30 minutes avant l'heure de la prière d’al-Fajr. Puis, ils commencent à rappeler trois fois aux gens qu'il reste une demi-heure pour la prière d’al-Fajr, ce qui nuit, certes, aux gens surtout les enfants et les malades, etc., d’autant plus que toutes les mosquées du village le font tour à tour. Quel est l’avis religieux relatif à cet acte ?

Je suis une jeune fille. Plusieurs prétendants demandent ma main. Je voudrais qu'Allah me guide vers le bien dans mon choix parmi eux. Comment faire, donc, la prière d'al-Istikharah80 ? Et comment connaître ses résultats ?

Que dit la religion à propos du fait de faire bouger l'index durant le Tachahoud ? Ce geste est-il une innovation réprimandée ou un acte de Sunna ?

Nous sommes arrivés à la mosquée alors que l'imam était au Tachahoud final. Doit-on le suivre ou est-il préférable de former un autre groupe pour accomplir la prière en commun ? Certains disent que la prière en commun ne pourra être attrapée que par l'accomplissement d'une Rakat (unité de prière) au moins avec l'imam.

Veuillez nous éclaircir ce sujet, qu'Allah vous accorde Sa récompense !

Pendant la prière d'al-’Ichaa', une personne est passée devant ceux qui prient. L'un d'eux lui fait signe pour l'empêcher ; mais il persiste. Après la prière, les fidèles lui ont reproché cet acte. Veuillez préciser l'avis religieux relatif à ce sujet.

Quel est l’avis religieux relatif à l'accomplissement de deux Rak’ats en commun dans la mosquée juste après la prière d’al-’Ichaa dans le but d’encourager les gens à s’habituer à cette pratique traditionnelle sunna à la maison ?

Quel est l'avis religieux relatif au fait de prier seul derrière les rangs ? Est-il autorisé à une personne, venant pendant une prière en commun, de faire reculer un fidèle afin de former un nouveau rang ?

Pendant que j’étais un jour en voyage à l’intérieur de l’Egypte, l’heure de la prière est venue. Et lorsque j’envisageais l’accomplissement de la prière, je suis tombé dans l’embarras parce que j’étais incapable de déterminer la Qibla. A ce moment-là, quelqu’un m’a indiqué que, pour pouvoir la déterminer, il faut que le soleil soit à ma gauche. Est-ce vrai ? Peut-on appliquer la parole de cet homme à toutes les régions de l’Egypte ? Que dit la religion en cas d’incapacité de déterminer la Qibla ?

Dans notre village, un conflit a éclaté à propos de l’avis religieux relatif au fait de se couvrir les pieds, pour la femme, pendant la prière : faut-il les couvrir ou non ?

Est-il religieusement permis d’avoir la double intention d’accomplir deux prières surérogatoires en une seule, telles que les deux Rak’ats de Salutation de la mosquée et celles qui ont lieu entre l’Azan et l’Iqama ?

Le Prophète a-t-il autorisé la prière de Tassabîh (Exaltation de la Gloire divine) ? Quelle est la récompense réservée, dans l'au-delà, à celui qui l’accomplit la veille du vingt-septième jour de Ramadan ?

Quel est l’avis religieux relatif au fidèle qui après avoir individuellement accompli la prière d’al-Maghreb se rejoint à d’autres fidèles accomplissant en commun la même prière ? Devra-t-il l’accomplir trois Rak’ats ou devra-t-il y ajouter une autre ?

Le lieu de prière des femmes est séparé de la mosquée par une ruelle de six mètres de largeur et situé sur un emplacement avancé par rapport à celui de l'imam. Est-il permis donc aux femmes de suivre l'imam à travers des haut-parleurs ? Que doit-en faire en cas de panne de courant ? Une femme doit-elle alors les diriger en prière ou doivent-elles accomplir individuellement la prière ?

Dans notre village, une mosquée a été construite en deux étages. On a placé la direction de la prière (Qibla) et le minbar au deuxième. De cette façon, l'imam doit se placer dans le deuxième étage alors que les fidèles accomplissent généralement la prière dans les deux étages. Il est à noter également que le deuxième étage est beaucoup plus grand que le premier, est-ce que la prière de l'imam au deuxième étage est valide ou faut-il démolir la Qibla pour la reconstruire au premier ? Si ceci n'est pas effectué, la prière sous cette forme sera-t-elle invalide ?

Dans le village où j’habite, on a construit une mosquée dont l’inauguration a eu lieu il y a presque trois ans. On y a déterminé précisément la Qibla, pareillement aux autres mosquées du village et on y accomplissait normalement les actes de culte. En janvier 2004, un débat a éclaté à propos de la mise au point de la Qibla de cette mosquée, c’est pourquoi, on a fait appel à un ingénieur de l’Administration des Waqf, à laquelle appartient ce village, pour déterminer exactement la Qibla. S’enquérant de l’état de la mosquée, l’ingénieur a minutieusement déterminé la Qibla. Pourtant, un litige s’est déclenché parmi les fidèles à propos de la nouvelle et de l’ancienne direction de la prière. Certains optent pour l’ancienne direction alors que certains autres la refusent et se dirigent en prière vers la direction déterminée par l’ingénieur. Pour cette raison, nous vous sollicitons de nous fournir l’avis religieux relatif à cette question : Laquelle de deux directions doit-on se diriger en prière ?

Je suis une jeune fille. Plusieurs prétendants demandent ma main. Je voudrais qu'Allah me guide vers le bien dans mon choix parmi eux. Comment faire, donc, la prière d'al-Istikharah (la consultation) 1 ? Et comment connaître ses résultats ?

Quel est l'avis religieux relatif au fait d'élever la voix en prononçant la Basmala (Bismillah ar-Rahmani ar-Rahim) durant la prière ? Est-il obligatoire de le faire, de sorte qu'on ne puisse pas prier derrière un imam qui ne la prononce pas à haute voix ou bien n’y a-t-il aucune différence entre la prononciation à haute voix ou à voix basse ?

Nous sommes arrivés à la mosquée alors que l'imam était au Tachahoud final. Doit-on le suivre ou est-il préférable de former un autre groupe pour accomplir la prière en commun ? Certains disent que la prière en commun ne pourra être attrapée que par l'accomplissement d'une Rakat (unité de prière) au moins avec l'imam.    

Veuillez nous apporter vos lumières ce sujet, qu'Allah vous accorde Sa récompense ! 

Quel est le statut de la Prière à la Mosquée en groupe ?

Est-il religieusement permis de regrouper les prières en cas de maladie ?

Est-il religieusement permis, selon la doctrine hanéfite, d’accomplir la prière en commun avec l’épouse ? Mon père et ma mère accomplissaient individuellement la prière ; sachant qu’ils ont appris l’Islam en Russie quelques années avant la Révolution. A ce temps-là, l’enseignement religieux dans ce pays était de bonne qualité. Adolescent, je commence à accomplir la prière en commun avec mon père et ma mère. Mon père estime que la prière en commun exige, pour qu’elle soit valide, deux hommes ou même un homme et un garçon. Veuillez me donner à ce propos une réponse basée des preuves et des références religieuses. Merci.

Quel est l’avis religieux relatif à la compensation des prières volontairement manquées ?

Nous sommes Egyptiens résidents en Grèce où on a pu construire une Mosquée grâce à Allah le Très-Haut. Dans ce pays, il est interdit aux Musulmans de faire usage du haut-parleur ou de diffuser le discours religieux à haute voix. Il y a presque cinq mois, le nombre de fidèles qui fréquentent cette mosquée ne cesse pas de baisser. Justifiant cette baisse de nombre, un frère m’a informé qu’un jeune homme avait émis une fatwa selon laquelle le fidèle n’est pas tenu d’aller accomplir la prière à la mosquée tant qu’il n’entend pas l’appel à la prière. Ce jeune homme s’est basé sur un Hadith selon lequel le Prophète interroge un non-voyant : « Entend-tu l’appel à la prière ? », « Oui », répliqua l’homme, « Réponds-y alors ! », ordonna le Prophète.

Nous vous prions de répondre à ces deux questions :

Entendre l’appel à la prière est-il une condition pour accomplir la prière en commun à la mosquée, même en présence d’horaires bien fixes ? Quels sont les mérites de la prière d’at-Tarawih ?

Un ami travaillant comme chauffeur de bulldozer à Toundra (région proche de l’Arctique) où il n’est pas disponible d’accomplir la prière à cause de la boue et l’humidité constante. Il veut savoir : lui est-il permis d’accomplir la prière en position assise sur le bulldozer ? Lui est-il également autorisé de réunir les prières ?

Une femme vivant en France a décidé de faire don de sa maison bâtie à Tunis au profit des services religieux pour l'utiliser comme lieu de prière ; mais elle a trouvé des difficultés administratives qui ne seront résolues avant juillet 2011. Elle insiste de réaliser son engagement envers Dieu. Pour avoir l’âme tranquille, lui est-il permis de remplacer ce don par la participation à la construction et à l'ameublement d'autres mosquées ? Il est à rappeler que cette villa lui a coûté en 1989 environ 37000TND et qu’elle est prête à dépenser 55000 TND à titre de frais de construction ?

Est-il religieusement permis d’accomplir la prière du vendredi avant l'heure du midi. Si oui, y a-t-il un hadith authentique confirmant cette autorisation ?

Quelle est la différence entre la mosquée, la Zawyia et la Musala ? Les sentences relatives à la mosquée s’appliquent-ils à la Zawyia et Musala ? Peut-on construire au-dessus d’une mosquée un autre étage ? Merci

Il est unanimement reconnu que la prière et le jeûne du mois de Ramadan deviennent obligatoires dès l'âge de la puberté. Pouvez-vous nous indiquer, quelle est la définition précise de la puberté ? Quand est-ce que l'enfant est considéré comme pubère du point de vue de notre Noble Religion ?

Je suis chauffeur de taxi privé en France et parfois je n’arrive pas à faire ma prière à la mosquée ou à la maison ; car je suis souvent au volant. J'aimerais donc savoir si je peux faire ma prière dans ma voiture spacieuse (c'est un monospace) sachant que je ne suis pas tout à fait debout mais un peu courbé car la hauteur de la voiture est de 1 mètre et 44 centimètres. En effet, je veux accomplir ma prière à l'abri des regards des non-Musulmans pour éviter les ennuis ; car aujourd'hui les gens me connaissent bien, ils savent que je suis une personne gentille, serviable et je pense que je reflète l’image du bon Musulman à travers mon taxi. Mais si les gens me voient faire la prière à l'extérieur ou à proximité de mon taxi, ils ne me feront plus confiance. Je souhaiterais avoir vos conseils et votre avis sur la validité de cette prière.

Quel est l’avis religieux relatif à la traduction du sermon du vendredi pour les non-Arabes selon l’école chaféite ?

L’une des universités au Caire gratifie ses candidats des diplômes de maîtrise en gestion des entreprises internationales après avoir passé avec succès des examens semestrielles. Il est à noter que les candidats sont des employés, ce qui fait que les horaires des examens soient de 19h à 21h. Il arrive souvent que pendant l’examen certains candidats demandent aux contrôleurs la permission d’aller faire les ablutions et accomplir la prière. Acte qui perturbe et déconcentre leurs collègues dans la salle de l’examen. Profitant de cette permission, certains font des appels téléphoniques pour se procurer les réponses aux questions de l’examen. Veuillez nous informer sur l’avis religieux relatif à la prière pendant l’examen : doit-on quitter la salle d’examen ou non pour l’accomplir ? Veuillez également nous informer si l’université de l’Azhar adopte ou non ce système ?

Est-il permis de mettre, périodiquement, des haut-parleurs dans la mosquée, pour diffuser les prières et les prêches pour habitants du quartier ? Les partisans de cette opinion prétendent que c'est une façon de faciliter l’écoute des paroles divines aux gens qui se trouvent à la mosquée ou ailleurs. Il est à noter qu’il existe, dans le même quartier, d'autres mosquées où les fidèles écoutent clairement cette voix diffusée. Peut-on justifier la légitimité de cet acte par la parole suivante du Prophète : « Ce qu'Allah aime entendre le plus, c'est la récitation coranique faite à haute voix par un Prophète doué d'une belle voix. » 

Certains citoyens se sont emparés d'une portion de terrain appartenant à la Municipalité consacrée au service public. Profitant des vacances, ils y ont construit une mosquée, enfreignant ainsi les règles en vigueur qui consacrent aux mosquées des superficies particulières selon le plan général de la ville et dans le cadre des règles immobilières en vigueur. Il est à souligner que cet endroit est entouré par quatre mosquées dont la plus loin se situe à 300 mètres de distance. C’est pourquoi, la Municipalité a décidé de démolir cette construction dérogeante à la loi. Est-il permis alors de prier dans cette mosquée construite sur une terre usurpée ?

L’accomplissement de la prière de Fête de Sacrifice annule-t-il l’obligation d’accomplir la prière du Vendredi ou même la prière d’al-Duhr ?

Que dit la religion à propos du fait de faire bouger l'index durant le Tashahoud ? Ce geste est-il une innovation réprimandée ou un acte de Sunna ?

Serrer la main aux fidèles après l'accomplissement de la prière fait-il partie de la prière ? Est-il déconseillé de le faire ? Constitue-t-il une innovation réprimandée ?

Nous sommes des Egyptiens résidents en Grèce où on a pu, grâce à Allah, construire une Mosquée. Dans ce pays, il est interdit aux Musulmans de faire usage du haut-parleur ou de diffuser le discours religieux à haute voix. Il y a presque cinq mois, le nombre de fidèles qui fréquentent cette mosquée ne cesse pas de baisser. Justifiant cette baisse de nombre, un frère m’a informé qu’un jeune homme avait émis une fatwa selon laquelle le fidèle n’est pas tenu d’aller accomplir la prière à la mosquée tant qu’il n’entend pas l’appel à la prière. Ce jeune homme s’est basé sur un Hadith selon lequel le Prophète interroge un non-voyant : « Entend-tu l’appel à la prière ? », « Oui », répliqua l’homme, « Réponds-y alors ! », ordonna le Prophète. 

    Nous vous prions de répondre à ces deux questions :
    Entendre l’appel à la prière est-il une condition pour accomplir la prière en commun à la mosquée, même en présence d’horaires bien fixes ? Quels sont les mérites de la prière d’at-Tarawih ?