Nuit du Destin

Dar al-Iftaa d'Égypte

Nuit du Destin

Question

Comment mériter la récompense accordée à Laylat al-Qadr ?

Réponse

La Volonté divine a exigé que cette nuit soit cachée pour que le jeûneur s’efforce, dans sa quête, d’augmenter ses bonnes œuvres surtout pendant les dix dernières nuits du Ramadan. Dans l’espoir de tomber sur cette nuit bénie, le fidèle, suivant l’exemple du Prophète, réveille les siens pour passer la nuit en prière, souhaitant, par-là, l’obtention de l’Agrément Divin dans la vie d’ici-bas et dans celle de l’au-delà. A cet égard, Allah, le Très-Haut, dit : « Car la nuit de la Destinée vaut plus que mille mois réunis ! [4] C’est au cours de cette nuit que descendent, avec la permission de leur Seigneur, les anges et l’Esprit saint pour exécuter tout ordre divin. [5] Et c’est au cours de cette nuit que règne une paix ineffable jusqu’au lever de l’aurore1 ! »      Pour cette raison, Allah a caché le secret de cette nuit, faisant partie du Ramadan, pour stimuler le Musulman à augmenter ses bonnes œuvres pendant tout le mois. Le Prophète cherchait cette nuit pendant les dix dernières nuits du Ramadan.      Les Ulémas ont divergé quant à la précision de cette nuit dans le mois sacré. Bien que cette divergence persiste, le fidèle doit la chercher pendant les dix dernières nuits du Ramadan. A propos des mérites de la nuit de la Prédestinée, certains hadiths ont été rapportés. Citons à titre d’exemple celui rapporté par al-Boukhary et Musleim d’après Abu Horayra que le Prophète aurait dit : « Celui qui, avec foi et espérance, passe la nuit d’al-Kadr en prière, verra pardonnés tous ses péchés passés. ». Il est recommandable que le fidèle, pendant cette nuit bénie, s’adresse à Allah par une formule traditionnelle d’invocation. Aicha a rapporté : « J’ai dit au Prophète : « Par quelle formule d’invocation m’adresserai-je à Allah pendant cette nuit ? », « Dis : O Seigneur ! Tu es Indulgent aimant le pardon, pardonne-moi alors2 !

Coran, al-Qadr. V. 3 : 5.

Inscrit par at-Termizi et authentifié par an-Nassai, Ibn Maga, Ahmad et al-Hakim.

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