Hospitalisation d’un handicapé ment...

Dar al-Iftaa d'Égypte

Hospitalisation d’un handicapé mental

Question

Une dame âgée de 45 ans est atteinte d’une forte atrophie dans ses cellules cérébrales, d’alzheimer et des infarctus cérébraux, de sorte que son âge mental est, à présent, deux ans et demi ou trois ans au maximum. Actuellement, elle est atteinte d’incontinence d’urine ; et perd le contrôle quant à la quantité de nourriture qu’elle consomme, de sorte qu’elle mange n’importe quoi sans en distinguer la quantité. Il est arrivé, à maintes reprises, qu’elle avait consommé une grande quantité de médicaments et de l’acide phénique, ce qui a obligé, plusieurs fois, sa famille à l’emmener aux Centres Antipoison. 

Il est à noter qu’elle s’est mise à rouer de coups ses deux jumelles, âgées de 15 ans, et à leur couper les cheveux et à leur faire subir d’autres actes de violence.

La question qui se pose donc : est-ce que le fait d’hospitaliser cette dame – atteinte de ses maux – dans un centre de soin est considéré comme une ingratitude ou bien une rupture des liens de parenté ? Ou doit-on louer en sa faveur un appartement où une infirmière privée prendra soin de ses besoins ? 

Réponse

En l’espèce, hospitalisation de cette dame dans un centre de soin ou hôpital spécialisé en la matière ne constitue ni ingratitude ni rupture des liens de parenté. Rien n’empêche également de l’isoler dans un appartement privé sous la surveillance d’une infirmière spécialiste, si cela réalise, à la fois, l’intérêt de la malade et celui de sa famille. Il s’avère, peut-être, préférable de la mettre dans un logement privé si les soins sanitaires et adaptatifs y sont bien suffisants.

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