Mandater quelqu’un de verser sa Zak...

Dar al-Iftaa d'Égypte

Mandater quelqu’un de verser sa Zakat d’argent

Question

1cm; text-align: justify; text-indent: 21.3pt; text-justify: inter-ideograph;">Nous avons reçu la demande enregistrée sous le numéro 1946 pour l’année 2003 contenant ce qui suit :
Premièrement :
Mon frère – qu’Allah le prenne en pitié ! – est décédé il y a 40 jours laissant une épouse et trois enfants : le grand est au cycle préparatoire, le deuxième, qui a 11 ans, souffre des problèmes sanitaires exigeant des soins particuliers et enfin une fille âgée de 7 ans. Il est à noter que ce frère m’a confié, depuis plus de deux ans, une somme d’argent à laquelle il a ajouté une autre deux mois, ou presque, avant son décès. Pour ce qui est de la somme principale, le défunt m’a mandaté d’en retrancher la Zakat après l’écoulement d’une année lunaire. Mais pour la deuxième année, il ne m’a rien dit à propos du payement de la Zakat due à la somme principale en raison des conditions critiques de sa maladie qui nous occupaient tous durant 5 mois. 
 
Deuxièmement 
 
Comme il travaille à l’étranger, mon frère m’a également mandaté de faire aumône d’une partie de ses biens au cours du mois de Ramadan. Est-il obligatoire donc, avant la répartition de l’héritage, de faire aumône de la même somme qu’il y consacrait habituellement ou bien est-il préférable d’extraire une partie de ses biens à titre d’aumône courante qui attire sur lui la miséricorde divine ? 
 
Troisièmement : 
 
La femme de mon frère m’a prévenu que son mari lui avait promis d’avoir l’un de ses appartements qu’il lui avait désigné. Cet appartement promis n’est autre que celui où ils devaient vivre à leur retour de l’étranger. Cet appartement doit-être inclus dans la part légale de son épouse à l’héritage ou devra-t-on le mettre à part puis répartir légalement l’héritage, surtout en l’absence d’une preuve testamentaire en la matière ?
Quatrièmement : 
 
Parmi les biens laissés par le défunt, il y a deux appartements presque d’une valeur égale ; mais actuellement leur prix de vente augmente d’une manière inégale. Est-il religieusement permis de consacrer le plus cher au fils qui souffre des problèmes sanitaires ?

 

Réponse

 

Premièrement :
Il vous est obligatoire, avant la répartition de l’héritage, de prélever la Zakat sur la somme susmentionnée ; car cette répartition ne doit avoir lieu qu’après le règlement des dettes dont la plus importante est celle d’Allah. 
 
Deuxièmement :
 
 Il ne vous est religieusement permis de faire aumône d’une partie des biens du défunt qu’après l’accord des héritiers ; car par son décès, la possession de ses biens se transfère à eux. 
Troisièmement :
 
En absence de testament ou d’un écrit prouvant que le défunt le lui a vendu ou donné, l’appartement en question doit être inclus dans l’héritage et réparti entre les héritiers légaux. Pourtant, rien n’empêche à ce que l’appartement soit donné en héritage à l’épouse.
 
Quatrièmement :
 
Rien n’empêche, du point de vue religieux, de consacrer le meilleur appartement au fils malade si tous les héritiers s’y accordent.   
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