Contrat de mariage

Dar al-Iftaa d'Égypte

Contrat de mariage

Question

Dans la maison de l’un des futurs mariés, je conclus le contrat de mariage en présence de leurs familles et des quelques invités. Après la conclusion du contrat, la déclaration du mariage se fera dans la mosquée ; mais cette fois-ci devant un nombre considérable de fidèles et d’invités. On y tient à conclure verbalement le contrat de mariage déjà conclu par écrit. Mais certains gens s’opposent à ce procédé sous prétexte que le Prophète n’y ait jamais recouru. Quel en est l’avis religieux ?

Réponse

En principe, la formule du mariage est d’une forme déclarative et non injonctive. On a dû la déplacer du cadre de la déclaration vers celui de l’injonction pour que le contenu du contrat soit en harmonie avec le réel et pour éviter la probabilité inhérente à la phrase déclarative. C’est un objectif bien visé qui annule la forme déclarative, forme principale du contrat de mariage, pour la remplacer par la forme injonctive, forme subordonnée. Si la formule se répète sous forme déclarative, à savoir déclarer une chose qui vient de se produire, elle sera valide du point de vue de la langue et de la religion.       Quand le tuteur de la mariée dit au mari : « Je t’ai marié ma mandataire » et le mari est de dire « J’ai accepté. », ils veulent déclarer ce qui a été produit au temps passé et non pas reconclure un nouveau contrat comme si le tuteur disait : « Je t’ai marié ma mandataire il y a deux ans. », et le mari de répondre : « J’ai accepté alors. » C’est, en effet, un procédé qui ne se heurte pas à aucune interdiction.      Quant à ceux qui contestent cet acte, croyant qu’il est illégal en s’appuyant sur le fait que le Prophète n’a jamais accompli, ils ont tort. En effet, le non accomplissement d'un acte par le Prophète ne sert pas de preuve qu'il n’a pas eu lieu. Même à supposer que l’acte n’existait pas, cela ne saurait pas servir de preuve d'interdiction ; car il s'agit de tirer argument d'un acte inaccompli par le Prophète; ce qui est, conformément aux fondements de Fiqh, absurde. Sur ce, cet acte est valide.

 

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