nbsp;    Quel est l’avis religieux relatif à la sensibilisation contre la poliomyélite après l’accomplissement de la prière commune dans la mosquée ? Il est à noter que le silence de certains orateurs à ce sujet a aidé, en quelque sorte, à la propagation de cette maladie et rendu la possibilité de l’éradiquer de plus en plus difficile. En effet, cette maladie n’existe que dans cinq pays dont l’Egypte.

        En effet, cette sensibilisation s’intègre dans le cadre du conseil recommandé et vu comme étant l’essence de la religion :
    A cet égard, le Prophète dit :
    « La religion est le bon conseil. » « Pour qui doit-on le donner ? », Demanda-t-on. « Pour Allah, répondit-il, pour Son Livre, pour Son Prophète, pour les imams et pour l'ensemble des Musulmans¹. »

    Il est bien établi par la Chari'a que « le préjudice doit être écarté ».

    Si cette sensibilisation, intégrée dans le domaine du conseil recommandé, a pour objet d’avertir les gens contre une épidémie propagée parmi les gens telle que la poliomyélite, elle devient alors un devoir collectif estimé selon le soin qu’on accorde pour éviter ce préjudice.

    Agir de la sorte pour contenir cette épidémie dans certains villages dont les habitants n’en sentent le danger qu’à travers des renseignements des orateurs et des imams des mosquées, est, dans ce cas, un devoir individuel pour les orateurs et les imams de ces villages-là. Ces derniers seront, vraiment, responsables du sort des enfants de ces villages mal sensibilisés.

    Cela n’est point introduit dans l’interdiction de chercher un objet perdu en recourant à la mosquée pour informer les gens ; cet acte est interdit ; car il s’git d’un intérêt personnel alors que la sensibilisation contre un danger s’agit d’un intérêt général. Se coopérer pour mettre un terme à la propagation d’une épidémie est un devoir que tout le monde doit accomplir.




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1 - Rapporté par Muslim d’après le hadith de Tamym.