Le pulvérisateur utilisé par le malade d'asthme bronchique ou d'allergie pulmonaire rompt-il le jeûne ?

En effet, le jeûne du Ramadan représente l'un des cinq piliers de l'Islam imposés aux Musulmans :

« Quiconque parmi vous aura pris connaissance de ce mois devra commencer le jeûne235. »

« L'Islam est fondé sur cinq piliers : attester qu'il n'y a pas de divinité en dehors d'Allah et que Mohammad est le Messager d'Allah, accomplir la prière, effectuer la Zakat, faire le pèlerinage et jeûner Ramadan236. »

Allah, le Très-Haut, en obligeant un acte, fait preuve de miséricorde à l’égard de Ses serviteurs en facilitant son accomplissement :

 « Dieu tient ainsi à vous faciliter l’accomplissement de vos devoirs religieux et non à vous le rendre difficile237. »

Il a autorisé au malade de rompre son jeûne et de le compenser plus tard quand il recouvrait sa santé :

 « Celui d’entre vous qui, malade ou en voyage, aura été empêché de le faire devra jeûner plus tard un nombre de jours égal à celui des jours de jeûne non observés238. »

Mais s’il s’agit d’une maladie chronique, le malade devra alors offrir à un pauvre deux repas pour chaque jour manqué. À cet égard, Allah dit :

 « Mais ceux qui ne peuvent le supporter qu’avec grande difficulté devront assumer, à titre de compensation, la nourriture d’un pauvre pour chaque jour de jeûne non observé239. »

En effet, tout ce qui entre dans le corps à travers les voies naturelles telles que la bouche, le nez ou l'oreille rompt, certes, le jeûne. C’est pourquoi, l’usage des pulvérisateurs entraîne la rupture du jeûne puisqu’ils introduisent des gouttelettes dans le corps par le biais de ces voies naturelles.