Quelle est la perspective religieuse sur la ligature des trompes, lorsque les médecins mettent en garde contre la grossesse et que sa santé est impactée par les médicaments contraceptifs ?

La stérilisation, qu'elle soit pratiquée sur un homme ou sur une femme, est interdite si elle entraîne à l'avenir une incapacité de procréer, que ce soit par le biais de médicaments ou d'interventions chirurgicales. Cependant, une exception est faite si la personne devant subir la stérilisation est porteuse d'une maladie transmissible par contagion ou hérédité. Cette exception vise à prévenir la transmission de la maladie à sa descendance et à éviter à la société une charge inutile, surtout compte tenu des avancées scientifiques qui ont démontré la transmission héréditaire de certaines maladies.

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Une fois que le risque de transmission de la maladie est établi, la stérilisation du malade est autorisée, voire considérée comme une obligation pour prévenir les préjudices, conformément à la règle juridique stipulant que "écarter les préjudices est plus important que chercher les avantages". Cette approche s'applique également dans le cas où la conception met en danger la vie de la femme, la décision revenant aux médecins spécialistes et équitables. En revanche, la stérilisation définitive sans raison valable va à l'encontre des principes de l'Islam et de ses objectifs visant à assurer la continuité, la procréation et la survie de l'espèce humaine. Ces objectifs font partie des cinq principaux objectifs de la Charia, à savoir : la vie, la raison, la religion, la fortune et l'honneur.

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