Quel est l’avis religieux relatif au droit de la femme aux biens inscrits dans la liste des biens conjugaux en cas de Khol’ ?

    L’avis de certains Ulémas adopté par la justice égyptienne et pour la fatwa indique que la femme réclamant le Khol’ doit, après le jugement prononcé en sa faveur, restituer à son mari la dot qu’il lui a offerte. A ce titre, la liste des biens conjugaux représente, pour la femme, un droit civil alors que pour l’homme une dette à s’acquitter. Si l’ensemble ou une partie des biens cité (e) dans la liste des biens conjugaux n’est pas offert (e) à titre de dot, il (elle) revient de droit à la femme, qu’elle soit divorcée par le biais du Khol’ ou non. 

    Par contre, si la liste indique que l’ensemble ou une partie des biens est offert (e) à titre de dot par le mari, dans ce cas, la femme sera obligée d’y céder complètement (si les biens constituent l’ensemble de la dot) et partiellement (s’il s’agit d’une partie des biens offerte en guise de dot). Car la liste des biens, à ce titre, revêt le caractère d’une compensation de consommation du mariage, et par la suite, doit être restituée au mari en cas de Khol’.