S'endetter pour le Hadj et l’Omra

Dar al-Iftaa d'Égypte

S'endetter pour le Hadj et l’Omra

Question

Le frère qui pose la question a emprunté en 1991 500 SR à son frère qui vivait en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj et ne lui a pas remboursé cette somme. Le prêteur est décédé laissant des enfants. Le Hadj dans ce cas est-il valide ? En 1988, il avait emprunté 800 SR à son frère pour accomplir l’Omra et il n'a toujours pas remboursé. Dans ce cas, l’Omra est-elle valide ? Durant le Hadj, il n’a pas visité la tombe du Prophète, est-il fautif ?

Réponse

    Il est établi par la Chari’a que l’Omra et le Hajj sont valides tant que toutes les conditions et les piliers sont dûment respectés.

    Rendre visite à la tombe du Prophète est un acte de Sunna dont l'acquittement est pleinement récompensé et l'abandon n'est pas un péché et n'invalide ni le grand ni le petit pèlerinage. En effet, la visite de la tombe du Prophète, en dépit de la place qu'elle occupe au cœur de tout fidèle, ne fait partie ni des piliers du grand ou du petit pèlerinage. Toutefois, ne pas rendre visite au Prophète est une sorte d’ingratitude à son égard conformément à ce qu’indique la Sunna. Pour quiconque entame l'accomplissement du grand ou du petit pèlerinage pour la première fois, la capacité financière représente l'une des conditions d'obligation et non pas l'une de ceux de validité, à savoir :

1. L'Islam.
2. Le discernment.
3. La puberté.
4. La liberté.

    Le Hajj et l’Omra ne sont pas obligatoires pour une personne qui est financièrement incapable, cependant si l'on emprunte de l'argent pour les entreprendre, ils sont toujours valides.
    En l’espèce, le Hajj et l’Omra effectués sont valides grâce à Allah. Toutefois, vous devez rembourser la dette aux enfants du défunt, à moins qu’ils n’y renoncent. 

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