Un homme est décédé laissant une coépouse qui ne lui a pas donné d’enfants. Il est à noter que cette épouse qui habitait une maison autre que celle où son mari est mort n’a pas pris part aux dépenses des funérailles et de l’enterrement ; mais ce sont les enfants du défunt qui ont tout assumé. Après l’enterrement, on a reçu des chèques de 5850 L.E. (équivalents à 3 mois de salaire) de la part de la Compagnie d’assurance pour couvrir les frais des funérailles et de l’enterrement du défunt à la retraite. Cette somme revient-t-elle alors de droit aux fils du défunt ? Veuillez éclaircir l’avis religieux à cet égard.

    La somme susmentionnée n’est pas incluse, comme le précisent les jurisconsultes, dans les biens qu’on hérite de la personne décédée. La raison en est qu’il ne s’agit pas d’un droit à réclamer auprès des Assurances ; mais il s’agit d’une donation offerte par celles-ci à titre d’aide financière aux héritiers. A cet égard, il convient de souligner que cette donation est indéterminée pour des considérations qui diffèrent d’un système à l’autre et d’une association à l’autre. C’est pourquoi, cette donation ne saurait être sujette aux règles de la succession ; mais elle est payée à qui en ont le droit. Donc, il appartient aux fils du défunt de réclamer auprès de l’épouse la somme qu’ils avaient dépensée et le reste _ si la somme réclamée est inférieure à celle offerte _ revient de droit à l’épouse.