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Renoncer à sa part de l’héritage en faveur de ses petits-fils et petites-filles
Question
Nous avons passé en revue la demande enregistrée sous le numéro 1735 pour l’année 2007 contenant ce qui suit :
Mon fils est décédé durant le mois béni de Ramadan. Maintenant, je n’ai ni épouse ni proche me prenant en charge. Veuillez me répondre aux questions suivantes :
_ Est-il préférable de renoncer à la totalité de ma part de l’héritage de mon fils ou bien à une partie d’elle ? Cette résignation peut-elle se faire en faveur de la veuve du défunt ou bien en faveur de mes petits-fils et petites-filles ? Quel est le pourcentage auquel il est préférable de renoncer ?
_ Etant donné que je n’ai plus d’enfants héritiers, ai-je le droit de faire un testament attestant cette résignation en faveur de mes trois descendants (deux petites-filles et un petit-fils) ? Et quel est son pourcentage par rapport à l’héritage ?
_ Est-il possible, outre le testament, d’acheter un immeuble, des actions ou des titres de commerce en faveur de mes petits-fils et petites-filles sans déterminer le pourcentage maximal ?
Réponse
Réponse 1 : Dans la charia, il n’y pas de texte vous exhortant à renoncer à votre part de l’héritage en faveur de vos petits-fils et petites-filles. Pourtant, la charia recommande au fidèle de laisser à ses héritiers de quoi subvenir à leurs besoins surtout s’ils sont des mineurs, des pauvres ou des personnes à besoins spécifiques. A ce propos, le Prophète dit : « Vaut mieux laisser de quoi subvenir aux besoins de ses héritiers que de les laisser vivre des aumônes des bienfaisants[1]. »
En tout cas, nous vous conseillons de renoncer à une partie ou à la totalité de votre part de l’héritage en faveur de vos petits-fils et petites-filles qui en auront certainement besoin à l’avenir. En effet, la renonciation partielle ou totale dépend de ce que vous voyez bon pour leur intérêt.
Réponse 2 : vous pouvez faire testament dans la limite du tiers en faveur de vos petits-fils et petites-filles.
Réponse trois : vous pouvez le faire sans inconvénient religieux.
Et Allah Seul le sait par excellence.
[1] Rapporté par les deux cheikh d’après Sa’d Ibn Abi Waqqas
