Répartition de la bête sacrifiée

Dar al-Iftaa d'Égypte

Répartition de la bête sacrifiée

Question

Comment repartir la bête sacrifiée ? Doit-on la diviser en trois parts égales ? Faut-il partager chaque organe (le foie, la tête … etc.) en trois ?

Réponse

    L'Offrande Sacrificielle est une Sunna fréquentée par le Prophète ﷺ. Le Prophète ﷺ dit :    

" Trois bonnes œuvres sont obligatoire pour moi et surérogatoires pour vous : la Prière Impaire (witr), le Sacrifice, et les deux Rakats surérogatoires avant la Prière du Matin (Fajr). "    

De même, le Prophète ﷺ ainsi que ses Compagnons ont pratiqué ce rite. La noble Charia a démontré comment bien repartir et distribuer la bête à sacrifier. Il est préférable qu'elle soit divisée en trois parts égales : une pour le sacrifiant lui-même, une deuxième pour ses amis et ses proches en guise de cadeau, et la dernière pour les pauvres en guise de charité.

Cependant, si le sacrifiant garde pour lui plus que le tiers, ou si la part consacrée aux pauvres dépasse le tiers, il n'en sera pas blâmé ; car la répartition en trois parts égales est une institution recommandée et non pas obligatoire. Ibn Omar dit :    

" Diviser les offrandes sacrificielles et les offrandes du pèlerinage se fera ainsi : un tiers pour toi, un tiers pour tes proches et un tiers pour les pauvres. "    

C'est surtout la viande qu'il faut partager, car c'est la partie qui réalise le plus le but visé par le sacrifice et qui profite le plus aux pauvres. Quant aux organes tels que le foie, il est préférable de les répartir, sinon, il n'y aura aucun inconvénient. Il ne faut ni diviser la tête de la bête, ni la vendre, ni la donner au boucher. Le sacrifiant la garde pour lui. Quant à l'Offrande en guise de Vœu pieux (nadhr), on peut en manger, en faire cadeau et en donner obligatoirement aux pauvres et aux besogneux. Al-Qadi le hanbalite dit qu'au cas de l'Offrande en guise de Vœu, le sacrifiant ne doit pas en manger. Telle est, en effet, l'opinion apparente de l'imam Ahmad Ibn Hanbal. Néanmoins, il vaut mieux qu'on en mange, car le vœu s'interprète par la sounna qui autorise de manger de l'offrande sacrificielle. Par analogie, il est permis de manger de l'Offrande en guise de Vœu, vu que la seule différence est que cette dernière est faite volontairement. 

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