Le recours au Conseil Islamique pour le mariage et la conversion à l’Islam
Question
Une femme égyptienne s’est mariée avec un Egyptien en Allemagne où ils vivent tous les deux et jouissent de la nationalité allemande. D’abord, leur mariage a été conclu selon les règlements et les procédures prévus par la loi de ce pays. Ensuite, le couple s’est adressé au Conseil Islamique en Allemagne pour conclure un mariage religieux en présence du tuteur de la mariée et de deux témoins musulmans. Pour sa part, le président du Conseil a conclu ce mariage selon la loi prescrite par Allah et la sunna de Son Messager sans négliger d’inscrire dans le contrat la partie avancée de la dot et celle déférée. Le couple a également obtenu la signature de l’Association de l’Unité Musulmane à Munich, association islamique officialisée en Allemagne. La femme a quitté sa famille pour vivre avec son époux dans le foyer conjugal. Un jour, une dispute éclate entre les deux époux et provoque, de la part du mari, la mise en doute de la validité du contrat du mariage conclu au Conseil islamique sous prétexte que la religion musulmane n’est pas reconnue en Allemagne. Pire encore, le mari a intenté un procès contre son épouse, sa mère et le président du Conseil. En tout cas, cette femme veut poser les questions suivantes :
_ Quel est l’avis religieux relatif à la validité du contrat du mariage conclu au Conseil Islamique et signé par l’Association de l’Unité Musulmane officialisée en Allemagne ?
_ Que dit la religion de l’attitude de mon mari envers moi et envers le président du conseil islamique ? S’agit-il d’une mise en doute du contrat du mariage ou bien d’une tentative de fuir devant ses responsabilités de mari imposées par le contrat du mariage, lequel a été conclu en présence d’un grand nombre de Musulmans allemands ?
_ Y a-t-il un inconvénient religieux quant au recours au Conseil islamique en Allemagne pour conclure le contrat du mariage ?
_ Les convertis allemands à l’Islam recourent, eux aussi, au Conseil islamique pour officialiser leur conversion. Leur recours à ce Conseil se heurte-t-il à un inconvénient religieux ?