Lors de son allocution prononcée à ...

Dar al-Iftaa d'Égypte

Lors de son allocution prononcée à l’occasion du grand séminaire culturel organisé au Palais de la Culture d’Ismaïlia, le Mufti de la République a affirmé : « La construction de l’être humain est le fondement de l’édification des nations, et l’anniversaire de la victoire d’Octobre nous rappelle l’importance de la religion, de la morale et de la pensée saine dans la réalisation de la victoire. »

Lors de son allocution prononcée à l’occasion du grand séminaire culturel organisé au Palais de la Culture d’Ismaïlia, le Mufti de la République a affirmé : « La construction de l’être humain est le fondement de l’édification des nations, et l’anniversaire de la victoire d’Octobre nous rappelle l’importance de la religion, de la morale et de la pensée saine dans la réalisation de la victoire. »

Son Éminence le professeur Nazir Mohamed ‘Ayyad, Mufti de la République et président du Secrétariat général des Institutions de la Fatwa dans le monde, a affirmé que cette rencontre intervient à un moment crucial porteur de grandes significations, car elle coïncide avec l’anniversaire de la glorieuse victoire d’Octobre, une victoire qui a incarné les plus hautes valeurs de foi, de détermination et d’unité. Elle coïncide également avec un nouveau succès et une bénédiction divine accordée à la direction égyptienne dans ses efforts sincères visant à mettre fin à la guerre en cours à Gaza, à promouvoir les valeurs de paix et à protéger la vie humaine.

Cette déclaration a été faite lors de son allocution prononcée dans le cadre du grand séminaire culturel organisé au Palais de la Culture d’Ismaïlia, en présence du gouverneur d’Ismaïlia, du ministre des Awqaf, du président de l’Autorité nationale de l’information, du président de l’Université du Canal de Suez, du directeur de la sécurité d’Ismaïlia et d’un certain nombre de responsables politiques et religieux, dans le cadre des célébrations de la fête nationale de la gouvernance d’Ismaïlia.

Le Mufti a ajouté que la victoire d’Octobre n’était pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une préparation globale de l’être humain égyptien — une préparation religieuse, morale, intellectuelle, physique et psychologique. En effet, la victoire ne s’obtient ni par des souhaits ni par des slogans, mais grâce à une volonté ferme, une foi sincère et un travail constant. Il a souligné que la construction de l’être humain constitue le socle sur lequel se bâtissent les nations, et qu’il s’agit d’une priorité majeure de l’État égyptien sous la direction du président Abdel Fattah Al-Sissi.

Le Mufti de la République a expliqué que la religion, dans son essence, n’est pas un ensemble de rites figés, mais un mode de vie global qui organise la relation de l’homme avec son Créateur, avec lui-même et avec la société qui l’entoure. Elle inculque dans l’âme les valeurs suprêmes qui préservent la dignité humaine et la protègent de la déviation et de l’extrémisme.

Il a illustré son propos en évoquant le slogan des Égyptiens lors de la guerre d’Octobre : « Allah Akbar », qui exprimait une foi sincère et une certitude absolue dans la victoire divine, et qui a consacré le sens véritable de la servitude envers Dieu et du dévouement à la patrie. Il a affirmé que la construction religieuse éclairée constitue le socle qui nourrit la morale, oriente la pensée et régule le comportement dans tous les aspects de la vie.

Son Éminence a précisé que l’édification morale fut l’un des piliers essentiels de la victoire : les valeurs de sacrifice, de solidarité et de coexistence entre les fils de la nation ont prévalu, permettant l’unité des rangs et du destin. La société égyptienne est alors devenue comme un seul corps uni. Il a souligné que ce sont les valeurs morales solides qui construisent l’être humain et élèvent les sociétés, et que l’éducation des générations sur les nobles vertus constitue le bouclier protecteur des nations contre la désintégration et la déviation.

Le Mufti a également souligné l’importance de l’édification psychologique et intellectuelle, car une âme équilibrée et un esprit conscient forment ensemble le pilier de la renaissance et du progrès. Il a insisté sur le fait que l’élévation de l’âme et la rectitude de la pensée sont la voie vers une société harmonieuse, qui connaît ses droits et ses devoirs et sait replacer chaque chose à sa juste valeur.

Il a rappelé que la pensée structurée et la planification éclairée comptent parmi les plus grands bienfaits que Dieu a accordés à l’homme : grâce à elles, les réussites sont possibles et les nations se construisent. Enfin, il a souligné que l’édification intellectuelle ne peut être complète que si elle repose sur une conscience religieuse éclairée, capable de distinguer l’immuable du variable, et de protéger l’homme contre l’excès et l’extrémisme.

Son Éminence a ajouté que l’édification physique est tout aussi importante que les autres dimensions, car elle permet à l’être humain de travailler, de donner et de contribuer, en l’aidant à accomplir sa mission d’édification de la terre. Il a souligné que la foi solide est indissociable d’un corps fort et que la préservation de la santé et de la forme physique fait partie intégrante des actes d’adoration prônés par la loi islamique.

Le Mufti de la République a conclu son discours en insistant sur l’importance de l’édification scientifique, considérée comme la pierre angulaire de la renaissance et du progrès des nations, en s’appuyant sur la parole divine : « Et préparez contre eux tout ce que vous pouvez comme force » ainsi que sur le hadith du Prophète ﷺ : « Le croyant fort est meilleur et plus aimé de Dieu que le croyant faible ».

Il a expliqué que la force mentionnée ne se limite pas à la force physique, mais englobe également la force scientifique, intellectuelle et technologique, qui permet à l’homme de créer, de produire et de rivaliser dans tous les domaines de la vie.

Ont assisté au séminaire : le général pilote Akram Mohamed Galal, gouverneur d’Ismaïlia ; Son Éminence le professeur Osama Al-Azhari, ministre des Awqaf ; M. Ahmed Al-Muslimani, président de l’Autorité nationale de l’information ; le professeur Nasser Mandour, président de l’Université du Canal de Suez ; le vice-président de l’Autorité du Canal de Suez, le général Ashraf Atwa ; le directeur de la sécurité d’Ismaïlia, le général Mohamed Amer ; le colonel Mohamed Farag Shaalan, conseiller militaire de la gouvernance ; le cheikh Moamen Al-Hawari, président de l’administration centrale de la région d’Al-Azhar à Ismaïlia, ainsi qu’un grand nombre de responsables religieux, exécutifs et culturels, en plus d’un large public de jeunes et d’étudiants universitaires.

 

 

 

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