Quel est l’avis religieux relatif aux rapports charnels avec l’épouse en menstrues ? Doit-on s’acquitter de l’expiation pour chaque rapport ayant lieu pendant cette période ?

Les rapports charnels au cours de la période menstruelle sont formellement interdits et constituent un péché majeur. Il incombe à quiconque tombe délibérément dans ce péché de s’en repentir à Allah et de regretter de l’avoir commis tout en ayant la détermination de ne plus y revenir. La majorité des jurisconsultes jugent préférable de s’acquitter d’une expiation pour avoir commis cet acte. Si l’homme commet plus d’une fois cet acte au cours de cette période, il lui est préférable de s’acquitter d’une expiation pour chaque rapport. Cette expiation, selon eux, est d’une valeur d’un dinar si le rapport a eu lieu au début de la période menstruelle et d’un demi-dinar pour le rapport commis à la fin de cette période ; sachant que le dinar équivaut à 4,25 grammes d’or 21 carates dont la valeur doit être donnée en aumône. Dans son commentaire sur Charh al-Mohalla (1/100), l’érudit al-Qalyoubi le chaféite dit : « Il est souhaitable pour l’homme qui commet cet acte, quiconque extraconjugal, de l’expier en faisant aumône d’un dinar ou de sa valeur si cela arrive au début des menstrues et d’un demi-dinar si l’acte s’effectue à la fin de cette période. Cette expiation se répète à chaque fois se renouvelle le rapport sexuel ; sachant que l’expiation est réduite à la moitié pour l’acte commis à la fin de cette période eu égard à la dégression de l’écoulement du sang menstruel. ».
Et Allah Seul le sait par excellence.