Une société prend en charge le payement d’une somme considérable d’argent en guise de Zakat. Est-il religieusement permis à cette société de consacrer une partie ou même la totalité de la somme en faveur de quelques-uns de ses ouvriers dans les cas suivants :

_ Si l’ouvrier est atteint d’une maladie chronique dont les frais de traitement dépassent sa capacité financière et le plafond de son assurance médicale.
_ Si l’ouvrier est frappé d’une catastrophe et son cas exige une solidarité financière.
_ Si l’ouvrier a besoin d’un prêt sans intérêt.

Que la maladie soit chronique ou non, il est religieusement permis de payer la Zakat aux malades qui n’ont pas les moyens de couvrir les frais de leur traitement. Egalement, il est autorisé de donner la Zakat en général aux personnes frappées d’une dure épreuve et dont le malheur ne pourrait être soulagé que par un soutien financier. Mais dans ce cas il faut prendre en considération que la somme donnée en guise de Zakat à l’ouvrier éprouvé n’est pas remboursable. C’est-à-dire qu’il ne faut pas déduire cette somme de son salaire ou imposer à l’ouvrier de doubler son travail en échange. Pourtant, il n’est pas permis de donner la Zakat sous forme de prêt ; car donner la somme en possession à la personne méritant la Zakat figure parmi les conditions de validité de la Zakat et cette condition est irréalisable dans ce cas.

Et Allah Seul le sait par excellence.