Quel est l’avis religieux relatif à l’éducation sexuelle donnée aux enfants ?

Dans le Coran, Allah, le Très-Haut, a interdit aux Musulmans de commettre la fornication et les turpitudes : « N’approchez pas la fornication ! Cela est en vérité une turpitude et une voie néfaste[1]. ». Dans ce verset coranique, l’ordre de ne pas approcher la fornication est une mesure préventive contre tout ce qui mène à ce péché grave. De ces mesures préventives, on peut citer l’ordre de baisser le regard : « Invite les croyants à baisser pudiquement leurs regards et à se préserver de toute souillure charnelle. Cela contribuera à les rendre plus purs, car Dieu est si bien Informé de tous leurs actes. [31] Invite également les croyantes à baisser pudiquement leurs regards, à préserver leur vertu, à ne faire paraître de leurs charmes que ceux qui ne peuvent être cachés, à rabattre leurs voiles sur leurs poitrines, à ne montrer leurs atours qu’à leurs époux, leurs pères, leurs beaux-pères, leurs fils, leurs beaux-fils, leurs frères, leurs neveux, aux femmes musulmanes, leurs servantes, leurs esclaves, leurs serviteurs impuissants, ou aux garçons impubères. Dis-leur aussi de ne pas agiter les pieds pour faire deviner les autres atours de leur féminité. Ô croyants, revenez tous à Dieu, si vous voulez assurer votre salut[2] ! ».

 

Les savants musulmans, de leur côté, ont déduit de ces versets des jugements religieux relevant de la sexualité et de son importance dans la vie de l’homme. Sur ces jugements religieux, ils ont fondé des règles morales à respecter par tous les Musulmans avec leur différence d’âge et surtout ceux en voie de se marier. Et par conséquent, les conventions internationales en matière de sexualité ne sont pas forcément applicables dans nos pays ; car nous avons dans ce domaine un patrimoine légué par nos pieux prédécesseurs et des recommandations religieuses précieuses. A ce propos, l’imam as-Siouti a rédigé neuf épîtres, l’imam an-Nafri, Ibn Kamal Pacha, Ibn Folata et autres ont écrit des ouvrages de valeur qui prônent la pudeur et la chasteté en matière de sexualité. Nous, les Musulmans, ne sommes pas tenus de mettre à exécution les conventions internationales conclues par quelques pays pour répandre partout le libéralisme sexuel qui sévit dans leurs sociétés et qui a engendré chez eux des maladies et des problèmes sociaux et psychiques graves dont ils cherchent encore l’issue. Ces sociétés se limitent à remédier aux effets maléfiques produits de ce fléau sans se soucier pour autant de la malédiction divine.

 Et par conséquent, il faut apprendre à nos enfants que la sexualité en dehors du mariage légal est interdite. Il faut leur apprendre qu’il y a des prescriptions religieuses relatives à la pratique sexuelle commise par une personne mineure ou adulte mariée ou non, enceinte ou non.

 Donc, l’éducation sexuelle donnée aux enfants et aux adolescents est interdite si on leur apprend la pratique sexuelle.   

 

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