;  Dans la liste des biens conjugaux, mon mari décédé a déjà noté en ma faveur quelques grammes d’or en guise de dot. Que dit la religion de ces grammes-là : faut-il les compter selon le prix en cours ou plutôt selon leur valeur au moment de la rédaction de la liste ? Quel est l’avis religieux relatif à la partie reportée de la dot et aux biens conjugaux ?

   
     La partie reportée de la dot est, en effet, une dette dont l’acquittement est exigé en deux cas : le divorce ou la mort de l’un des deux mariés. En ce qui concerne les biens conjugaux, ils reviennent tous du droit à la femme même les appareils électriques, excepté les biens personnels du mari tels que ses livres, ses vêtements et son arme. A cet égard, il faut noter que la dot et les biens conjugaux doivent être extraits de la fortune du défunt avant la répartition de l’héritage

    conformément à ce verset : 

    « ….après que les legs et les dettes du défunt auront été acquittés ^1. »


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  1 Coran, an-Nissa, 11.