n état d'Ihram et accomplir la ‘Omra en présence d'une blessure au bas des pieds qui, en marchant, continue à saigner à cause du diabète ?

L’écoulement du sang d'une voie autre que les voies naturelles d'évacuation n'abolit pas les ablutions. C'est, en effet, l'avis de Malik, d’ach-Chafé’i, des sept Fouqaha de Médine et d’autres. Ils se sont référés au Hadith rapporté par Djâbir Ibn 'Abdullah :
« Deux hommes parmi les compagnons du Prophète furent placés à la garde des combattants musulmans lors de la bataille de Zat-er-Riqa'. Pendant que l'un d'eux accomplissait la prière, il fut atteint d’une flèche tirée par l’ennemi. A ce moment, il l'a retirée puis accompli sa prière alors que le sang coule encore de sa plaie. Informé, le Prophète n'a reproché rien à cet homme ."
Al-Hassan al-Basrey dit :
« Blessés, les Musulmans continuent à accomplir la prière . »
Par conséquent, il incombe à la personne blessée d'accomplir les ablutions et de bander bien la partie blessée de son corps. Son Ihram et sa Circumambulation autour de la Ka'ba sont valides. Elle ne doit refaire ses ablutions que lorsqu’elle laisse échapper son corps de quoi les annuler.


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(1) Mentionné par Ahmad, Abu Da'oud, jugé authentique par Ibn Khozayma, Ibn Hibanne, et al-Hakem. Il est également mentionné par al-Boukhari.
(2)Mentionné par Ibn Abi Chayba d'après une bonne chaîne de transmission et al-Boukhari