Travailler au cybercafé

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Travailler au cybercafé

  • 16 août 2004
  • S.E. Sheikh Hassûnah An-Nawâwî
  • 3470

Question

Nous avons reçu la demande enregistrée sous le numéro 1954 pour l’année 2004 contenant ce qui suit :

La question porte sur l’avis religieux relatif aux cybercafés récemment répandus en Egypte : Le gain acquis des cybercafés est-il licite ? Sachant que l’activité de cette entreprise se varie entre la distraction pour les enfants qui se livrent aux jeux légaux et l’usage du réseau de l’Internet pour les personnes majeures. Ces derniers peuvent en faire un usage illégal tel que l’échange des propos obscènes avec des filles de tous les coins du monde. Ceci n’empêche pas de voir des personnes de tout pays entamer des discussions fructueuses, accéder à des sites utiles et établir des contacts avec les proches dans tous les coins du monde.

Réponse

 

L’Internet est un moyen culturel de communication entre sociétés et une arme à double tranchant : utile et nuisible et dont l’utilisateur est responsable de la manière de son emploi. S’il l’utilise en vue de réaliser quelque chose d’utile, il ne commet aucun péché. Par contre, s’il l’utilise d’une manière illégale, il sera, du point de vue religieux, responsable de cet agissement. Toutefois, il convient à celui qui dirige ce cybercafé de craindre Allah, le Très-Haut, et d’observer, autant que possible, les internautes pour que cette entreprise ne soit pas un moyen de corruption. Il lui incombe également d’observer le temps de la prière pour que ce lieu ne distrait pas les gens qui le fréquentent de l’accomplissement de la prière ainsi que de l’invocation d’Allah.

En l’espèce, le gain acquis de ces cybercafés est religieusement licite.

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