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Comment répartir le don après la mort du bénéficiaire
Question
Un joueur dans un club sportif est décédé laissant une épouse, deux filles, un père, une mère, et un frère. En effet, il n’a de son travail au club aucune pension de retraite ; il n’en a que quelques effets financiers. C’est pourquoi, le club a organisé, à son nom, un match dont le revenu sera consacré à son épouse et à ses deux filles célibataires qui poursuivent encore leurs études et qui n’ont aucune pension.
Veuillez éclaircir l’avis religieux relatif à la manière avec laquelle on répartira le revenu de ce match : le père et la mère du défunt auront-ils une part de ce revenu ou bien méritent-ils seulement une part de ses droits financiers auprès du club ?
Réponse
Il est établi par la charia qu’on considère comme héritage tout bien ou droit laissé par l’homme après son décès. En effet, la mort du de cujus est la cause du partage de la succession. D’ailleurs, il faut distinguer entre les biens possédés par l’homme avant et après sa mort. Quant aux biens possédés avant son décès, ils deviennent un héritage à répartir entre les héritiers après la déduction des dettes et l’exécution du testament. Quant au revenu du match consacré, après son décès, à sa famille, il ne fait pas partie de l’héritage. Il revient du droit aux personnes à qui il a été consacré ; car simplement il ne s’agit pas d’un bien possédé par le joueur avant son décès.
Par conséquent et en l’espèce, les droits financiers que mérite le joueur avant son décès font l’objet de l’héritage qui doit être réparti entre les héritiers selon la part de chacun. Pour ce qui est du revenu du match consacré par le club à l’épouse et aux enfants du défunt, il leur revient seulement du droit ; même si ce match a été organisé à titre d’hommage rendu au joueur par le club.
