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Accomplir le Hajj à la place d’un autre
Question
Notre compagnie travaille dans les domaines de l’entremise, des services hôteliers et touristiques, du marketing et du logement. Veuillez nous répondre à la question suivante :
Partant de notre désir d’aider ceux qui souhaitent accomplir le Hajj en faveur des siens ou des malades vivants dans des pays arabes dont l’Egypte, notre compagnie sert d’intermédiaire entre celui qui désire accomplir le Hajj en faveur des siens et la personne vivant en Arabie Saoudite qui l’effectuera à sa place. Il est à noter que nous avons eu recours à ce procédé afin d’alléger les frais exorbitants du voyage qui vont jusqu’à 30, 40, ou 50, 000 L.E. Etant en Arabie Saoudite, notre compagnie a la chance de présenter ce service et de réaliser cette entremise en vertu d’un contrat qui engage le résident en Arabie Saoudite d’effectuer le Hajj à la place de celui ayant le désir d’accomplir le Hajj en faveur des siens. En revanche, ce résident reçoit une somme inférieure à 6, 000. L.E. De notre part, nous lui facilitons l’accomplissement des rites du Hajj en tant qu’Hajj du résident aux pays. Nous lui rendons disponibles les voitures, les déplacements, le logement tout au long de la période du Hajj. Ainsi, notre compagnie sert d’intermédiaire entre celui désirant accomplir le Hajj en faveur des siens et le résident en Arabie Saoudite qui l’effectuera à sa place dans le cadre du regroupement des pèlerins résidents.
Veuillez nous fournir l’avis religieux relatif à cette question !
Réponse
Si le Musulman est incapable d’accomplir lui-même le Hajj, il est autorisé de charger moyennant un salaire une personne pour l’effectuer à sa place. De même, il est religieusement permis au Musulman capable d’accomplir le Hajj à la place de ses proches défunts ou malades incapables de le faire eux-mêmes et à qui les jurisconsultes donnent pour nom al-Ma’doub. Et ce, à condition que ce Musulman capable se soit déjà acquitté de cette obligation. Il lui est également permis de charger un autre de l’accomplir à leur place contre un salaire ou bien bénévolement. C’est, en effet, l’avis de la majorité des jurisconsultes. La preuve en est le Hadith rapporté par al-Boukhari et Musleim selon lequel Ibn ‘Abass dit : « Durant le pèlerinage d’adieu, une femme de la tribu Kas’am vint dire au Prophète : O Messager d’Allah ! Le Hajj fut prescrit alors que mon père déjà vieillard incapable de se tenir sur sa monture. S’acquitte-t-il de cette obligation si je l’accomplis à sa place ?, « Oui. » répondit le Prophète.
En effet, l’incapacité d’accomplir le Hajj se fait soit par la mort, l’emprisonnement, l’empêchement et la maladie incurable et constant tels que la paralysie, l’hémiplégie, la cécité, la boiterie, la vieillesse qui empêche de se retenir, l’insécurité de la route, l’absence de Mahram pour la femme.
Ce genre de Hajj est autorisé, que la personne qui l’effectue à la place du malade ou du défunt soit du même pays ou bien résident dans les lieux sacrés, ce qui a l’avantage de diminuer les frais du voyage sacré.
Egalement, sont religieusement permises les facilités offertes - en vue d’alléger le coût du voyage - par certaines associations et compagnies consistant à charger certains résidents en Arabie Saoudite moyennant un salaire pour accomplir le Hajj à la place des proches parents incapables de s’acquitter de cette obligation. Cette autorisation est conditionnée par le fait que la personne mandatée d’accomplir cette tache remplisse les conditions requises du mandat en matière de pèlerinage.
Par conséquent, est religieusement permise l’entremise en matière de Hajj entre la personne qui désire mandater quelqu’un pour effectuer le Hajj à sa place et le résident en Arabie qui assumera cette tache dans le cadre du pèlerinage des résidents en Arabie. Il n’y a pas d’inconvénient à ce que ce résident en Arabie en obtienne un salaire bien déterminé.
