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Hausa
Port des chaussures médicales durant le Hajj
Question
Un handicap – qui a la jambe gauche plus courte que la droite et qui se sert d’une chaussure médicale - va accomplir, par la grâce d’Allah, le Hajj cette année. Lui est-il religieusement permis de se servir de cette chaussure pendant l’accomplissement des rites au sein de la Mosquée Sacrée tels que la Circumambulation rituelle, le Va-et-vient entre as-Safa et al-Marwa, etc., ? Devra-t-il ou non offrir une expiation sacrificielle ? Le lacet de cette chaussure est-il considéré comme cousu ?
Réponse
Dans le cas en question, il est religieusement permis de mettre la chaussure médicale et de se servir de son propre lacet ; car il s’agit d’une nécessité et la nécessité fait loi. A cet effet, Allah, le Très-Haut, dit :
« C’est Lui qui vous a élus, sans vous imposer aucune gêne dans votre religion[1]. »
« Dieu n’entend vous imposer aucune gêne[2]. »
De sa part, le Prophète (P.S.S.L) dit : « En Islam, nul préjudice ni à causer ni à subir[3]. »
Il appartient au demandeur qui porte une chaussure médicale d’offrir une expiation soit en jeûnant trois jours, soit en égorgeant une bête, soit en donnant à manger à six pauvres. Il a également le choix de donner à chaque pauvre l’équivalent du repas en argent, à savoir, 5 L.E. à peu près. En effet, cette expiation est établie par analogie avec celle imposée au pèlerin qui se couvre la tête pour cause de maladie ou de mal quelconque, conformément au dire d’Allah :
« Celui d’entre vous qui, malade ou atteint d’une affection à la tête, était obligé de se raser sera tenu de se racheter par un jeûne, une aumône ou un sacrifice[4]. »
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[1] Coran, al-Hajj, 78.
[2] Coran, al-Ma’ida, 6.
[3] Rapporté par ‘Amr Ibn Yahya al-Mazni d’après son père.
[4] Coran, al-Baqara, 196.
