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Consacrer le don d’argent à une fin autre que celle visée par le donateur
Question
Est-il religieusement permis de consacrer le reste d’une donation, destinée à la construction d’une mosquée, en vue de construire un hôpital voisin à la place du minaret ? Jusqu’à maintenant, la mosquée est reste encore sans minaret ; sachant que le terrain où on envisage le construction de cet hôpital, a déjà été clôturé pour y dresser une mosquée.
Réponse
Le don d’argent consacré à une destination déterminée comme la construction d’une mosquée, d’un hôpital ou d’une école doit être dépensé, autant que possible, dans la réalisation de l’objet voulu par le donateur. Au cas où il en reste certaine somme d’argent, elle doit être dépensée dans une destination semblable, afin d’exaucer les vœux des donateurs. En effet, la personne - morale ou physique – qui se charge de collecter les dons, est considérée comme mandataire de ces donateurs ; et en tant que telle, elle n’a pas le droit de contredire le vœu du son mandant.
Toutefois, si le don d’argent est consacré à une fin indéterminée telle que les œuvres de bienfaisance et les aumônes au bénéfice durable (Sadaqa Djariya), le surplus du don peut être donc investi dans un autre projet de charité.
Sur ce et en l’espèce, si les dons d’argent ont été collectés au service d’une mosquée déjà construite ou bien en vue de construire une mosquée, on envisage deux possibilités : ou bien dépenser le surplus d’argent dans la construction du minaret ou de l’extension de la mosquée déjà fondée ou bien construire une autre mosquée. Ainsi, le surplus d’argent ne saurait être destiné à la construction d’un hôpital. Mais si le don d’argent a été perçu dans le but de réaliser une œuvre pieuse, le surplus de ce don peut être investi dans la construction d’un hôpital.
