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Hausa
Emprunter à sa femme la valeur de la dot annule-t-il le mariage
Question
Emprunter à sa future femme la valeur de la dot abolit-il le contrat de mariage, sachant que le mari s’en est acquitté un peu après le mariage ? Le fait de mentionner dans le contrat de mariage la valeur de la dot empruntée sans en informer le tuteur de l’épouse est-il considéré comme une sorte de fraude entrainant l’abolition du contrat de mariage ? Si oui, quelle solution peut-on adopter pour y remédier, surtout que le tuteur réclame tout d’abord l’annulation du mariage et le divorce pour qu’on puisse rectifier le contrat de mariage ?
Réponse
En principe, le payement de la dot peut se faire dans l’immédiat ou plus tard. Alors, emprunter la valeur de la dot n’annule pas le contrat de mariage, que la créancière soit la future épouse ou une autre.
D’ailleurs, mentionner la valeur de la dot empruntée dans le contrat de mariage ne doit pas être considéré, en tous cas, comme une fraude. Donc, il est inadmissible de juger aboli le contrat de mariage, car, en l’admettant, on finira par dissoudre tout mariage dont le versement de la dot est reporté.
Par conséquent et en l’espèce, la réclamation du tuteur de dissoudre le mariage sous prétexte de rectifier le contrat est insignifiante ; car le contrat est, en principe, valide.
