Prélever sur les biens du défunt un...

Dar al-Iftaa d'Égypte

Prélever sur les biens du défunt une aumône au bénéfice durable

Question

ograph; text-align: justify; line-height: normal; text-indent: 35.45pt">Nous avons passé en revue la demande enregistrée sous le numéro 1305 pour l’année 2005 contenant ce qui suit :
 
 Premièrement : mon petit-fils a 7 ans et son père décédé lui a laissé une somme de 10, 000 L.E. déposée à la Caisse Postale d’épargne. Je voudrais savoir comment prélever la Zakat sur cette somme déposée ? Et comment en déterminer le taux soumis à la Zakat ? La Zakat sera-t-elle prélevée uniquement sur le capital ou bien le capital avec l’intérêt ?
 
Deuxièmement : nous est-il permis de faire don d’une partie de la somme déposée en faveur du défunt à titre d’aumône à profit perpétuel, sans pour autant, porter atteinte aux droits de ses enfants ?

Réponse

 

Premièrement : le taux soumis à la Zakat est estimé à la valeur de 85 gr. d’or, 21 carate. Sur la totalité de cette somme, capital et intérêt, il faut prélever 2, 5 % après l’écoulement d’une année lunaire dès son dépôt sinon il n’y a pas de Zakat.
 
Deuxièmement : par sa mort, le défunt n’a de ses biens que ceux prélevés pour couvrir les frais de son enterrement, régler ses dettes et exécuter son testament. Le reste des biens reviendront de droit à ses héritiers.
 
En l’espèce, il n’est pas religieusement permis de faire don d’une partie de l’héritage à tire d’aumône à profit perpétuel en faveur du défunt, car parmi les héritiers il y a un mineur dégagé de la responsabilité religieuse. Et dans ce cas, il n’est pas autorisé de disposer des biens de ce mineur sauf si cela réalise son propre intérêt ; sachant que l’aumône extraite de ses propres biens en faveur de son père défunt n’est pas pour lui un intérêt réel. Pourtant, vous, autres héritiers majeurs et responsables, pouvez faire de bon gré une aumône à profit durable en faveur du défunt.  
 
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