Abou Horayra dit :

« J'ai entendu le Messager d’Allah dire : « Toute ma communauté peut prétendre à la Clémence divine sauf ceux qui étalent leurs péchés au grand jour. Or, étaler ses péchés, c’est de faire la nuit quelque chose qu’Allah lui couvre le lendemain matin et de dire : « Ô untel ! J'ai fait hier telle ou telle chose. ». Son Seigneur l'avait pourtant couvert toute la nuit et, le matin, il dévoile lui-même ce qu’Allah a caché[1] !! » 

 

Alors, quiconque commet un péché qu'Allah, le Très-Haut, a gardé en secret ne doit pas se couvrir de honte en en parlant. En effet, tenir en secret le péché commis est l’un des aspects de la Miséricorde divine (un des Attributs d’Allah). Le dévoiler donc représente une ingratitude manifeste envers Allah et un mépris du voile qu'Il nous a ordonné de rabaisser sur nos péchés. Le pécheur doit, donc, se repentir à Allah, en renonçant à son péché, regrettant de l'avoir commis, et décidant de ne plus le commettre, tout en multipliant la demande du pardon à Allah, le Très-Haut.

 

D'ailleurs, Allah n'a pas prescrit à chaque pécheur de chercher à se faire appliquer les peines légales, mais plutôt de ne pas divulguer son péché. Quant à l'exécution des peines légales, elle est du ressort de l'imam ou de celui qui détient le commandement.

 

 Quand Ma'ez Ibn Malek a commis l'adultère avec une esclave qui lui est interdite, Hazzal lui a recommandé d'aller l'avouer auprès du Prophète. Par la suite, il est venu avouer son péché à quatre reprises au Prophète. A ce moment-là, le Prophète a ordonné aux Compagnons de le lapider, puis a tourné le visage vers Hazzal en disant : « Tu aurais dû le cacher avec tes vêtements. Ceci vaut mieux pour toi (auprès d'Allah)[2]. » 
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