Arabic
English
Deutsch
Urdu
Pashto
Swahili
Hausa
Informer l’adopté de son statut réel
Question
Est-il religieusement permis d’adopter un enfant ? Faut-il informer la personne adoptée du nom de ses vrais parents ?
Réponse
Certains gens recourent à l’adoption d’un enfant pour de multiples raisons dont la plus importante est la stérilité. Cette adoption consiste à ce que les parents adoptants donnent à l’enfant adopté leur nom de famille pour qu’il revête, aux yeux des gens, le statut d’enfant biologique. Grâce à cette adoption, l’enfant adopté s’intègre dans la famille de ses parents adoptants, jouit des mêmes droits de Mahram et devient un héritier légal. En effet, cette forme d’adoption est catégoriquement interdite. Ce qui est permis et même recommandé en Islam c’est de prendre les orphelins, les pauvres, les indigents et les proches en charge. En Islam, rien n’empêche à ce que l’enfant pris en charge vive dans la maison de son bienfaiteur tout en gardant son propre nom de famille. Il est à souligner qu’il y a des limites religieuses relatives à la Khilwa[1] qui doivent être respectées et que l’adoption ne donne à l’enfant adopté aucun droit à l’héritage. Mais en revanche, il est permis de lui léguer un bien à titre de don ou par testament dans le cadre de la loi islamique.
Parmi les arguments interdisant l’adoption figure ce verset :
« Il n'a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants. Ce sont des propos [qui sortent] de votre bouche. Mais Allah dit la vérité et c'est Lui qui met [l'homme] dans la bonne direction. Appelez-les du nom de leurs pères : c’est plus équitable devant Allah[2]. »
Sa’d et Abi Bakra ont dit : « Nous avons entendu le Prophète dire : « Quiconque s’affilie sciemment à un autre que son père n’entrera pas au Paradis[3]. »
Abu Horayra rapporte qu’il a entendu le Prophète dire après la révélation du verset relatif à l’accusation d’infidélité conjugale : « Toute femme affilie son enfant à un homme qui n’est pas son père n’aura rien à espérer de la part d’Allah et ne verra jamais le Paradis. Tout homme ne reconnait pas son propre enfant
