Piercing

Dar al-Iftaa d'Égypte

Piercing

Question

La femme peut-elle avoir recours au piercing en guise de parure ?

Réponse

La femme est, par nature, passionnée de la parure. Le Saint Coran l’a qualifiée d’un être habitué, de sa tendre enfance, à l’ornement et à la parure : « Quoi ! Engendrer un être qui sera élevé dans les colifichets et qui ne pourra même pas dans une dispute se défendre par des arguments clairs et précis ! »  (az-Zukhrof, 18). L’Islam, étant compatible avec les penchants naturels de l’homme, a autorisé à la femme toutes formes de parure. De leur part, les jurisconsultes sont tous d’accord que la femme est permise de porter toutes formes de bijoux en or ou en argent tels que chaîne, collier, bague, bracelet, bracelet de cheville, fétiches et tout bijou que la femme porte au cou ainsi que toute parure habituelle loin du gaspillage ou de la ressemblance avec les hommes. Les jurisconsultes ont précisé qu’il est religieusement permis à la femme de se parer de l’or selon les traditions et les coutumes de son milieu ou de sa société. A ce sujet, Ibn Qudama dit : « Il est autorisé à la femme de porter des bijoux en or, en argent ou des pierres précieuses et toute parure que la femme porte habituellement telle que bracelet, bracelet de cheville, boucle d’oreille et bague ou bien tout ce qu’elle porte au nez, au cou, aux mains, à la cheville, aux oreilles, etc. Par contre, toute parure inhabituelle pour la femme est interdite tout comme il est interdit à l’homme de porter les bijoux propres de la femme. ». D’autre côté, la charia interdit tout préjudice et établit comme principe de base que « En Islam, nul préjudice ni à causer ni à subir. ». C’est pourquoi, les savants ont divergé à propos des bijoux dont le port cause de la douleur ou exige un piercing tout comme le boucle d’oreille. Les grands savants sont d’avis que la charia revêt la passion féminine pour les bijoux le statut de la nécessité ; raison pour laquelle, elle a permis à la femme de se parer de tels bijoux selon l’usage et les coutumes en cours à condition qu’ils ne lui cause pas de mal. Par conséquent, la femme est permise d’avoir recours au piercing s’il s’agit d’une coutume courante dans sa société et ne lui cause pas de mal. Pourtant, certaines études modernes soulignent que le simple fait de percer une partie du corps cause des préjudices dont quelques-uns sont provoqués par l’infection, la non-stérilisation des appareils médicaux ou l’opération médicale mal faite. Dans ce cas, ce procédé est religieusement prohibé.                       

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