Thérapie de réponse spirituelle
Question
J’ai appris et appliqué aux malades une technique de traitement connue sous le nom de « Thérapie de réponse spirituelle ». Un jour, j’ai pris la décision de ne pas se servir de ce procédé par peur de commettre un péché. Cette technique de traitement consiste à utiliser un pendule et à poser des questions. Grâce au mouvement de l’indicateur du pendule, je peux déterminer l’exactitude et l’inexactitude des réponses données. Par exemple, je pose la question suivante : est-ce que le mari de mon amie la trompe ou non ? Partirais-je en voyage cette année ? L’usage de cette technique de traitement est-il religieusement permis ?
Réponse
La charia n’entrave pas la recherche scientifique ; mais au contraire, il exhorte à la réflexion et à l’acquisition des sciences. Allah, le Très-Haut, dit : « Et il en est aussi en vous-mêmes. N’en êtes-vous donc pas conscients ? », « Sont-ils égaux, ceux qui ont reçu la science et ceux qui ne l’ont point reçue ? ». Pourtant, l’Islam a mis des entraves devant les pratiques causant du mal ou du préjudice ou portant atteinte à l’usage et aux règles morales établies. Et par conséquent, il vous est religieusement permis de pratiquer la Thérapie de Réponse Spirituelle qui permet au malade de se libérer des contraintes et des mauvais souvenirs qui sont à l’origine de ses troubles psychiques. Mais cette autorisation est conditionnée par le fait que cette technique soit reconnue par les académies spécialisés ou les centres de recherches scientifiques. A ce propos, il convient d’attirer l’attention sur la l’obligation d’observer les règles morales et déontologiques en pratiquant cette technique ; sinon il vous sera formellement interdit d’en faire usage. Pour ce qui est du pendule dont le mouvement inspire la réponse, il s’agit, en fait, d’une pure divination qui n’a rien à voir avec le traitement psychologique. Il est tout-à-fait semblable à la consultation du sort au moyen de flèches divinatoires. A l’époque préislamique, les Païens, confrontés à une affaire quelconque, avaient l’habitude de s’adonner au tir des flèches sur trois cibles : sur la première est inscrit « fais-le ! », sur la deuxième « Ne le fais pas ! » et sur la troisième « Rien écrit. » (C’est-à-dire essaye-le une autre fois). Cette pratique divinatoire est religieusement interdite ; car on confie son destin au jeu de ces flèches divinatoires. A ce propos, Allah, le Très-Haut, dit : « Il vous est interdit de consommer la bête morte, le sang, la viande de porc, celle d’un animal immolé à d’autres divinités qu’à Dieu, la bête étranglée, assommée, morte d’une chute ou d’un coup de corne, ou celle qui a été entamée par un carnassier – à moins qu’elle n’ait été égorgée à temps –, ainsi que celle qui a été immolée sur un autel païen. Il vous est également interdit de consulter le sort au moyen de flèches divinatoires, car cela ne peut être que perversité . », Il a également dit : « Ô vous qui croyez ! Les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, les bétyles et les flèches divinatoires ne sont autre chose qu’une souillure diabolique. Fuyez-les afin que vous réussissiez ! ».
Et Allah Seul le sait par excellence.
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Coran, az-Zaryat, 21.
Coran, az-Zumur, 9.
Coran, al-Ma’ida, 3.
Coran, al-Ma’ida, 90.