Fraude de lait

Travaillant au sein d'une laiterie qui fournit du lait aux grandes entreprises pour le traitement, nous nous trouvons confrontés à un défi majeur. Les entreprises exigent que le lait ne dépasse pas un niveau d'acidité de 13 degrés au moment de la pasteurisation. Cependant, lors du transport du lait depuis la ferme jusqu'à la livraison aux entreprises, il peut arriver que son degré d'acidité augmente, atteignant parfois 20 degrés ou plus, avant d'être refroidi à la température requise pour satisfaire aux normes de l'entreprise.

En réponse à ce problème, nous avons recours à l'ajout de substances telles que le sel ammoniac ou la soude caustique pour réduire le niveau d'acidité du lait et le ramener aux critères exigés. Il est important de noter que cette pratique est courante dans notre secteur, et les entreprises le connaissent bien.

De plus, il est à noter que certains de nos clients nous fournissent du lait dilué avec de l'eau, ce qui, je le soupçonne, entraîne un degré d'acidité supérieur aux normes requises.

La question qui se pose est la suivante : est-il permis d'ajouter de telles substances au lait, et si oui, quelle quantité est acceptable ? De plus, est-il autorisé d'ajouter de l'eau au lait ?

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Force probante de l'aveu judiciaire

Nous avons reçu la demande immatriculée sous le No. 882, de l'année 2005, portant sur ce qui suit :      Vu que j'ai fait appel auprès de la cour d'appel contre l'Administration de la Réforme Agraire qui s'est emparé de mes propres biens et mes terrains agricoles - Or, c'est mon destin – et cet appel a été immatriculé sous le numéro 377/45 C C S Damanhour,       Vu que lors du dépôt des documents auprès de la cour d'appel, j'ai déposé deux aveux notifiés par l'Administration de la Réforme Agraire, Service de Saisie, justifiant mon droit à la propriété de 49 faddans (unité égyptienne qui vaut approximativement 4 200,83 mètres carrés), 10 quirats (unité égyptienne qui vaut 1/24 f.) et 20 sahms (unité égyptienne qui vaut approximativement 7,3 mètres carrés), al-Akhmas, as-Sadat, gouvernorat de Ménoufeya,       Vu que le statut juridique de cet aveu constitue un contexte légal et décisif pour confirmer la véracité de l'objet de l'aveu ainsi qu'une reconnaissance de ce que l'Administration de la Réforme Agraire doit au propriétaire des terrains agricoles,      Vu que l'aveu est une déclaration ayant pour objet la reconnaissance et non pas l'institution d'un droit,       Vu que j'ai demandé à la juridiction de me permettre de requérir une fatwa auprès de Dar al-Iftaa d'Egypte sur la force probante de l'aveu judiciaire dans la Chari'a et la légitimité de réclamer mon droit aux biens susmentionnés en vertu des deux aveux déposés auprès de la cour - il est à noter que l'appel était déterminé le 5/12/2004 et a été différé à 5/3/2005 pour demander la fatwa auprès de Dar al-Iftaa d'Egypte -,       J'ai l'honneur de solliciter de votre haute bienveillance de bien vouloir délivrer une fatwa au sujet de ces deux aveux servant de preuves dans cet appel.

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