nbsp;    Quel est l’avis religieux relatif aux tables de charité (Mawa’id ar-Rahman) ?

        Le Prophète a dit :
    « Celui qui donne à manger (ou à boire) à un jeûneur (au moment de la rupture du jeûne) aura la même récompense que lui sans en rien réduire la moindre chose¹ . »

    D’après Salman al-Faressi que le Messager aurait dit :
    « Celui qui donne à manger à un jeûneur (au moment de la rupture du jeûne) aura, pour récompense, le pardon de ses péchés, l’affranchissement du Supplice Infernal, et une récompense égale au jeûneur sans en rien réduire la moindre chose. », « Personne parmi nous n’a pas de quoi offrir au jeûneur ! », dirent les Compagnons. « Allah accorde cette récompense même pour une datte ou une dose d’eau, ou de lait² . » 

    En effet, les hadiths mettent en évidence la grande récompense accordée à celui qui, par charité, donne à manger ou à boire à un jeûneur. Vu ses immenses mérites, cet acte de bienfaisance est devenu une sorte d’invocation. A cet égard, on peut avancer l’invocation du Prophète lorsqu’il était l’invité de l’un de ses Compagnons : « Que les jeûneurs soient vos invités³ ! » C’est-à-dire « Qu’Allah vous donne une récompense égale à celle accordée aux jeûneurs. »

    Le Musulman ne doit qu’aspirer, par ses actes de charité, à l’agrément d’Allah ; il doit s’éloigner d’en faire ostentation pour que ses actes soient agréés auprès du Seigneur.





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1 - Rapporté par at-Termizi d’après Zayd Ibn Khaled al-Gohani tout en le jugeant hadith bon-authentique.
2- Cité par Ibn Khodhayma dans son Sahih.
3- Rapporté par Abu Da’oud, an-Nassai, et Ibn Maga et jugé authentique par Ibn Habban.