Tu m’es interdite
Question
Réponse
La première formule : « Tu m'es interdite comme l'est ma mère ou ma sœur » et la deuxième « Si tu passes la nuit chez ton père, tu me seras interdite comme l'est ma mère ou ma sœur », sont dites souvent dans l'intention de ne plus toucher l’épouse. En effet, cette intention peut être permanente ou temporaire. Si on avait une intention temporaire, il ne s'agirait pas d'anathème (Zihar) ; mais si on avait une intention permanente, il s'agirait alors d'un anathème exigeant un jeûne de deux mois successifs, sinon, il faudrait offrir un repas à soixante pauvres.
En outre, comme il a fait une expiation pour la première fois, il faudra agir de même pour la deuxième, sachant qu'il ne s'agit pas de divorce dans les deux cas.