Investissement du fonds social de bourse
Question
1- Acheter des biens gouvernementaux ou des biens sous la garantie du gouvernement.
2- Investir dans le domaine des titres négociables au marché monétaire.
3- Investir dans le domaine des actions négociables au marché monétaire.
4- Avoir des biens-fond à l'intérieur du pays.
5- Octroyer des crédits aux abonnés à taux d'investissement.
6- Dépôts en monnaie locale ou étrangère auprès des banques égyptiennes.
7- Ouvrir un compte courant auprès d'une banque égyptienne.
Le demandeur s'interroge sur la légitimité de continuer à payer l'abonnement au fond de l'assurance et d'investir de tels fonds conformément aux principes de la Chari'a.
Réponse
Conformément aux principes de la Chari'a, il n'y a aucun inconvénient de continuer à régler l'abonnement au fonds de l'assurance en tant que moyen de solidarité sociale entre les abonnés. De même, il n'y a aucun inconvénient d'investir les biens de ce fonds dans les activités susmentionnées sauf dans le domaine des titres commerciaux à intérêt (article 2) et de l'octroie des crédits à intérêt aux abonnés (article 5) ; car ces deux activités font partie de l'usure religieusement interdite. En effet, un titre est un produit représentatif d'un dépôt à une banque ou à une société. Ce titre est productif d'un intérêt à un taux déterminé au profit de son porteur. Le titulaire d'un titre devient le créancier d'un dépôt à terme et productif d'un intérêt, ce qui est religieusement interdit. Il en va de même pour l'octroi des crédits à intérêt aux abonnés au fonds conformément à la règle prévoyant « Tout crédit à intérêt est de l'usure. ».
Enfin, nous prions les responsables de tels fonds de s'appliquer aux règles de la Chari'a pour réaliser l'intérêt de ce service.
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