Avortement du fœtus malformé

Dar al-Iftaa d'Égypte

Avortement du fœtus malformé

Question

yle="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; text-indent: 1cm; margin: 0cm 20.9pt 10pt 1cm">Un message m’est parvenu selon lequel une lectrice libanaise indique qu’elle est enceinte et qu’elle a effectué plusieurs analyses médicales de grossesse qui précisent qu’elle est enceinte de jumeau à têtes collées et que ce jumeau serait né avec plusieurs autres tares. En tout cas, elle est, comme le précisent ces analyses, sur le point d’accoucher ; donc, lui est-il permis, du point de vue de la religion, d’avorter ?

Réponse

 

Les Fouqaha hanafites estiment qu’il est permis, même sans l’accord du mari, d’avorter pendant les quatre mois premiers de grossesse ; c’est-à-dire avant l’insufflation de l’âme. Dans al-Fatawa al-Khanyya, on juge déconseillé l’avortement, en se basant sur la logique selon laquelle le pèlerin, en état d’Ihram, casse un œuf d’un gibier en portera garant ; pour avoir porté atteinte au noyau de l’espèce. Ainsi par analogie, la femme commettra un péché si elle procède à l’avortement sans excuse valable. Il est à noter, à cet égard, que parmi les excuses valables justifiant l’avortement figure la crainte de perdre le nourrisson faute de lait après la grossesse avec l’incapacité du père de payer une nourrice. On en cite également la crainte d’incapacité de supporter les peines de la grossesse, surtout si la femme accouche à la césarienne. En effet, tout cela est considéré comme une excuse légale permettant l’avortement sans péché ni pénalité religieuse.                                
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