Usage des médicaments contenant des...

Dar al-Iftaa d'Égypte

Usage des médicaments contenant des substances impures

Question

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    Louange à Allah, l’Unique et la prière et le salut soient sur le Prophète ultime Mohammad ainsi que sur sa famille, ses compagnons et tous ceux qui suivent son chemin jusqu’au Jour Dernier.
Nous avons reçu la demande enregistrée sous le numéro 665 pour l’année 2004, contenant ce qui suit :
Quel est l’avis religieux relatif aux médicaments, prescrits aux femmes, qui contiennent des hormones améliorant directement le fonctionnement des ovaires comme le clomid et autres qui sont extraits de l’urine des femmes âgées de plus de 40 ans ?  

Réponse

 

Il est religieusement permis de se guérir à l’aide des médicaments impurs à défaut de remplaçants purs sous conseil des médecins spécialistes. C’est, en effet, l’avis des Hanéfites et des Chaféites. A ce propos, dans al-Hachiya (4/215), Ibn ‘Abdine dit : « Dans an-Nihaya wa at-Tahzib, il est dit : « Il est permis au malade de boire de l’urine et du sang ainsi que de consommer de la bête morte pour se guérir si un médecin musulman le lui recommande faute de trouver un traitement licite. Mais au cas où le médecin dit au malade : « Ce médicament accélère ta guérison. », il y a, deux avis divergents. »
De sa part, Al-khatib ach-Cherbini dit dans Moghni al-Mohtaj (4/234) : « Le traitement médical imprégné du vin ou des choses semblables est religieusement permis à défaut des remplaçants purs comme le traitement d’impureté, à titre d’exemple : la chaire du serpent ou l’urine, même si ce traitement sert d’accélérer la guérison pourvu qu’un médecin musulman fiable ou un expert en la matière le recommande. »
En outre, al-Haytamey dit dans at-Tohfah (9/170) : « Si le vin était mélangé avec une substance médicale, il est permis de s’en servir tout comme les autres impuretés pourvu qu’un médecin digne de confiance le recommande à défaut d’autres médicaments purs. »

Par conséquent, il est religieusement permis de se guérir à l’aide de ce genre des médicaments à condition que cela se fasse sous le contrôle d’un médecin spécialiste et digne de foi qui le recommande après avoir examiné ses effets bénéfiques sur le fonctionnement des ovaires ainsi que les risques résultant de l’abstention de s’en guérir. Dans ce cas, ce médecin en sera responsable auprès d’Allah, le Très-Haut : « Interrogez les savants si vous ne connaissez pas[1]. » 



[1] Coran, an-Nahl, 43.
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