Transplantation des testicules

Dar al-Iftaa d'Égypte

Transplantation des testicules

Question

ograph; text-align: justify; text-indent: 35.45pt; margin: 0cm -0.35pt 10pt 0cm">Est-il religieusement permis de transplanter un testicule d’un homme à un autre du premier degré de parenté ?

Réponse

 

Les testicules de l’homme contiennent des glandes reproductrices qui, grâce à ses hormones, sécrète et produit les spermatozoïdes masculines. Ces dernières ne sont pas toutes à l’origine de l’ensemble des caractéristiques génétiques des organes du corps ; mais plutôt des caractéristiques secondaires de la masculinité : apparition du poil au visage, changement de la voix, formation de l’ossature, appétit sexuel. Par contre, l’ovaire chez la femme contient des ovules normalement existants dès le stade embryonnaire. Il est à noter que l’ovule contient l’ensemble des caractéristiques génétiques des organes du corps féminin et non pas seulement les caractéristiques secondaires de la féminité.
Certaines assemblées de jurisprudence musulmane ont opté pour l’interdiction de transplanter un testicule d’un homme à l’autre ; vu les spermatozoïdes qu’il renferme et la difficulté de s’en dégager. Parmi ces assemblées, on cite l’Organisation islamique des sciences médicales à Kuweit qui, dans son 6ième colloque tenu en Octobre 1989 à propos de la transplantation des organes humaines, recommande ce qui suit :
« L’Organisation islamique des sciences médicales a conclut, pendant ce colloque, que la transplantation des testicules et des ovaires d’une personne à l’autre est catégoriquement interdite ; car ces organes continuent, même après leur transplantation, à porter et à secréter le code génétique du donneur, ce qui aboutit, certainement, à la confusion généalogique, et dans ce cas, l’enfant ne sera pas né d’un couple légalement marié. »   
Concernant la transplantation des gonades, l’assemblée de jurisprudence musulmane tenue à Gadda (Cha’ban 1410) recommande ce qui suit :
« Puisque les testicules et les ovaires continuent, même après leur transplantation, à porter et à secréter le code génétique du donneur, il sera religieusement interdit de les transplanter d’une personne à l’autre. »

Sur ce, il est religieusement interdit de transplanter les testicules d’un homme à l’autre même s’il s’agit d’une opération entre des proches parents du premier degré. Cet avis religieux est à appliquer jusqu’à ce que le contraire soit prouvé par des spécialistes dignes de foi.    

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