La prise en charge de l’orphelin co...

Dar al-Iftaa d'Égypte

La prise en charge de l’orphelin couvre-t-elle le traitement à l’étranger

Question

ograph; text-align: justify; line-height: normal; text-indent: 1cm; margin: 0cm 13.9pt 10pt 1cm">Nous avons reçu la demande enregistrée sous le numéro 77 pour l’année 2006 contenant ce qui suit :
 
Dans notre orphelinat, il y a une enfant qui souffre d’une érosion de la substance blanche du cerveau, ce qui pourrait détériorer son état de santé du jour en jour jusqu’à la mort – et la vie des gens est dans les Mains d’Allah -. Après avoir examiné ce cas, les conseillers médicaux de l’orphelinat ont affirmé qu’il existe un traitement efficace pour ce cas par l’intervention médicale qui pourrait avoir lieu en Tchécoslovaquie. Et comme n’importe quelle opération chirurgicale, il existe ici une éventualité de succès ou d’échec ; or en fin du compte, la guérison dépend uniquement de la Volonté divine. Notre question est la suivante :
Est-il religieusement permis à l’orphelinat de donner son accord au départ de l’orpheline à l’étranger en vue d’y effectuer une opération chirurgicale ; ou bien cet acte représente une dilapidation des biens des orphelins confiés à cet orphelinat et consacrés à l’aide des autres orphelins ? Il est à noter que les ressources de l’orphelinat lui permettent de couvrir les frais du traitement de cette enfant à l’étranger. 

Réponse

 

 
En effet, la prise en charge d’un orphelin couvre tout ce qui a trait aux choses abstraites telles que l’éducation, l’orientation, l’enseignement, etc. ainsi qu’aux choses matérielles telles que la nourriture, la boisson, l’habillement, le logement, les frais de transport, l’argent de poche et de soins médicaux – diagnostic et traitement -. Par conséquent, dépenser dans tels domaines fait partie de la prise en charge de l’orphelin. Ces dépenses doivent couvrir tous ces domaines sauf en cas de manque de moyens. Dans ce cas, on doit accorder, provisoirement, la priorité à ce qui est plus urgent pour l’orphelin d’une part ainsi qu’au plus disponible au tuteur de l’orphelin, jusqu’à ce que tout change pour le mieux.
Par conséquent et en l’espèce, comme l’orphelinat possède assez de ressources pour couvrir les frais du traitement et du voyage de l’orpheline malade, il devra le faire sans hésiter ni éprouver le sentiment d’injustice à l’égard des autres orphelins, tout comme le font les parents qui accordent plus de soins à leur enfant malade qu’à ses frères bien portants. Ils n’épargnent aucun effort pour couvrir ses soins médicaux en quête de sa guérison par tous les moyens possibles. Mais il faut, avant tout, consulter nos médecins à propos de l’efficacité des soins médicaux aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur pour fixer, sincèrement et précisément, le choix sur ce qui est meilleur pour l’orphelin.                       
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