Les droits de la veuve dont le mari...

Dar al-Iftaa d'Égypte

Les droits de la veuve dont le mariage n’est pas consommé

Question

ograph; text-align: justify; line-height: normal; text-indent: 1cm">Mon mari est décédé après la conclusion du contrat et avant la consommation du mariage, hériterai-je de lui ? Si oui, quelle est ma part de l’héritage ? Et qu’en est-il de la partie déférée de ma dot estimée à 10, 000 L.E. : à qui revient-elle de droit ? Il est à noter que mon mari n’a pas d’enfant.

Réponse

 

A propos de la part de l’épouse de l’héritage, Allah, le Très-Haut, dit : « Vos épouses ont droit au quart de ce que vous laissez, si vous n’avez pas d’enfants ; mais si vous en avez, elles n’auront droit qu’au huitième de ce que vous laissez[1]. »
 
Pour ce qui est de la partie déférée de la dot, le mari en est redevable et l’acquittement de cette dette doit avoir lieu soit après le divorce ou après le décès de l’un de deux époux. De plus, la femme a droit à tout ce que contient la liste des biens meubles y compris les appareils électriques ménagers sauf les objets personnels du mari tels que ses livres, ses vêtements et son arme. Tout cela doit être prélevé sur les biens du défunt avant le partage entre héritiers conformément à cette parole divine : « Après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d’une dette[2]. »     
 
Tout cela représente soit une dette dont le mari est redevable ou un propre droit de l’épouse.
 
En l’espèce, vous aurez droit au quart de l’héritage pour l’absence d’un descendant héritier, ainsi qu’à la partie déférée de la dot et à tout ce que contient la liste du meuble y compris les choses achetées soit par lui ou par vous et les bijoux offerts à titre de promesse de mariage. Tout cela est une dette à extraire des biens laissés par le défunt avant le partage de l’héritage.     


[1] Coran, an-Nissaa, 12.
[2] Ibid.
Partager ceci:

Fatwas connexes