Les actes qui invalident le Hajj
Question
Réponse
Le coït, qu’il soit à travers le vagin ou l’anus, invalide le Hajj en vertu du dire d’Allah : « Le pèlerinage s’effectue en des mois déterminés. Quiconque s’y engage devra s’interdire tout rapport sexuel, tout libertinage et toute dispute durant la période du pèlerinage. » (Al-Baqarah, v. 197).
Tombé dans ce péché, le pèlerin ne doit pas renoncer aux cultes restants mais il doit achever son Hajj, puis le refaire et expier son péché par une offrande l’année suivante. En effet, la continuité à accomplir le reste des rites après l’infraction par le coït est exigée seulement pour le Hajj contrairement aux autres actes d’adoration.
Quant au pèlerin qui rate la station de ‘Arafat, il rate par là le Hajj en vertu de la parole du Prophète : « Le Hajj, c’est stationner à ‘Arafat ». Le cas échéant, il peut se dégager de l’état de l’Ihram en guise de ‘Omra. Pourtant, il faut refaire le Hajj et offrir une offrande l’année prochaine.