nbsp;    J'ai dit à ma femme : « Je jure par Allah qu’à chaque fois que tu mens, tu seras divorcée si je m'en souviens. » En disant cela, je n’étais pas sûr si je voulais par un tel jurement l’empêcher de mentir ou la divorcer réellement. En effet, ce jurement était une riposte rapide à son refus de me prêter serment de ne plus mentir. Quel en est l'avis religieux ?

        L'avis religieux adopté pour la fatwa et appliqué par la justice est celui précisant qu’en cas de Divorce Conditionné at-Talaq al-mo’allaq الطلاق المعلق, la femme sera divorcée une fois réalisée la condition citée dans le jurement à condition de vouloir par là le divorce.

    En l’espèce :
    Etant incertain s’il voulait répudier sa femme ou non par cette manière de jurer, le demandeur doit connaître que le doute n’abolit pas le mariage et que le probable (le divorce résultant d’une intention douteuse) n’annule pas le certain (la continuité de la vie conjugale). Par conséquent, si la femme ment, le divorce n’aura pas lieu pour autant.