Quel est l’avis religieux relatif à la sodomie pratiquée sur la femme ?

 La sodomie extraconjugale a le même statut de la fornication. Du point de vue religieux, la fornication consiste à introduire la verge de l’homme dans le sexe d’une femme non liée avec lui par le lien du mariage. Rappelons que le coït anal revêt, par cette définition, le même statut du coït vaginal. Et par conséquent, la sodomie pratiquée sur l’épouse est un acte formellement interdit et dont l’auteur est frappé de la malédiction divine. Pourtant, la sodomie conjugale est loin d’être qualifiée de fornication.

A ce sujet, le Prophète dit : « Que soit maudit quiconque sodomise sa femme ! » (Rapporté par Ahmad et Ibn Maja).

Khouzayma Ibn Thabit rapporte que le Prophète a catégoriquement interdit de sodomiser l’épouse. (Rapporté par Ahmad et Ibn Maja).

On rapporte également que le calife ‘Ali Ibn Abi Taleb dit à ce propos : « Ne pratiquez pas le coït anal sur vos femmes ! ».

‘Amr Ibn Cho’ib rapporte d’après son père d’après son grand père que le Prophète a qualifié la sodomie conjugale de « Sodomie Mineure ». (Rapporté par Ahmad dans son Mosnad).

Donc, la sodomie conjugale n’entraine ni séparation conjugale ni dissolution du contrat du mariage ; mais le couple pécheur doit cesser de commettre ce vice. Il incombe à l’épouse de ne pas se soumettre au désir coupable de son mari ; car nulle obéissance à quiconque ordonne de commettre un acte interdit par Dieu. Si le mari y insiste malgré le refus constant de son épouse et la vie conjugale devient de plus en plus impossible, dans ce cas, l’épouse a le droit d’avoir recours à la justice pour réclamer la dissolution du mariage.

Et Allah Seul le sait par excellence.