Les droits de la divorcée non-musulmane
Question
Un Musulman égyptien a divorcé d’avec son épouse catholique de nationalité égyptienne et officialisé le divorce au Bureau de Documentation. Le couple séparé a eu un enfant âgé de 9 ans et qui se place actuellement sous la tutelle de son père. Quels sont les droits financiers de la divorcée non-musulmane du point de vue de l’Islam et de la loi ? La divorcée aura-t-elle droit à une part de sa fortune accumulée tout au long de leur vie du couple ?
Réponse
Du point de vue de la charia et de la loi, il est établi que la femme musulmane ou non répudiée après la consommation du mariage est tenue d’observer un délai de viduité durant lequel elle aura droit à la pension alimentaire qui peut se prolonger jusqu’à une période maximale d’une année lunaire à partir de la date du divorce comme le prévoit la loi égyptienne. A l’expiration de son délai de viduité, la divorcée a le droit d’obtenir la partie déférée de la dot (s’il y en a) et de récupérer ses biens immobiliers. Pourtant, elle n’a aucun droit à la fortune de son époux ; car en Islam le couple marié est financièrement indépendant l’un de l’autre.
Et Allah Seul le sait par excellence.