Priver les femmes et d'autres de l’héritage
Question
Réponse
En effet, priver les femmes ou les enfants de l’héritage laissé par leur père pour le donner, malgré eux, à leur mère, etc., constitue, en fait, une mauvaise habitude héritée de l’époque préislamique contre laquelle l’Islam a lutté pour extirper à jamais ses racines. Qu’il soit maudit quiconque réanime ces mauvaises habitudes ! D’ailleurs, la privation de l’héritage (sans droit) représente une appropriation injuste des biens d’autrui et un péché majeur dont l’auteur est passible d’un supplice douloureux de la part d’Allah. Dans la sourate an-Nissa et juste après les versets parlant de l’héritage, Allah, le Très-Haut, dit :
« Telles sont les limites fixées par Dieu. Tous ceux qui obéissent à Dieu et à Son Prophète seront accueillis dans des Jardins arrosés d’eaux vives où ils demeureront pour l’éternité, et ce sera pour eux la félicité suprême. Celui qui, en revanche, désobéit à Dieu et à Son Prophète et qui transgresse Ses lois, Dieu le précipitera dans l’Enfer pour l’éternité, où un supplice avilissant lui sera infligé[1]. »