Un cas d’usure prohibé

Dar al-Iftaa d'Égypte

Un cas d’usure prohibé

Question

ute; en revue la demande enregistrée sous le numéro 391 pour l’année 2007 contenant ce qui suit :

J’ai obtenu un prêt de 13,000 L.E. de la Banque d’Alexandrie qui, en contrepartie, prélèvera mensuellement 100 L.E. sur mon salaire et aura, comme intérêt, 20 L.E. pour chaque mille L.E. durant 72 mois (6 ans). Et avec l’addition de l’intérêt à la somme redevable, le bilan total sera 18,500 L.E. ou un peu plus. Il est à noter que j’ai eu recours à ce prêt afin d’avoir les moyens de construire, au deuxième étage de ma maison, une toiture en béton servant de base au troisième étage, afin d’être à l’abri de la hausse des prix prévue à l’avenir. Que dois-je faire maintenant après avoir dépensé ce prêt dans la construction de la toiture et du troisième étage ? Si ce prêt est qualifié d’usure, quelle en serait donc l’issue ? Je n’ai pas, à ce moment, de quoi rembourser l’ensemble de la somme empruntée ?
 

Réponse

 

Parmi les règles établies dans la Charia, figure celle-ci : « Est une usure tout prêt produisant un intérêt. » ; notons que cette règle s’applique au cas en question. Et par conséquent, ce prêt fait partie de l’usure (riba) considéré comme un péché majeur. C’est pourquoi, vous devez vous repentir à Allah, regretter d’avoir commis ce péché, avoir une résolution ferme de ne plus y revenir, et multiplier les bons actes car : « Les bonnes œuvres effacent les mauvaises[1]. »          

 


[1] Coran, Houd, 114.
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