Favoriser durant sa vie l’un de ses...

Dar al-Iftaa d'Égypte

Favoriser durant sa vie l’un de ses enfants

Question

ograph; text-align: justify; text-indent: 1cm; margin: 0cm 0cm 10pt">Nous avons passé en revue la demande enregistrée sous le numéro 928 pour l’année 2006 contenant ce qui suit :
Mon père, quelques années avant son décès, m’a avantagé d’un dépôt bancaire. Qu’en dit la religion ?

Réponse

 

Il est permis à l’homme majeur, responsable, bien portant et en pleine possession de ses facultés mentales de disposer entièrement de ses biens dans un cadre licite réalisant un intérêt. Et par conséquent, ses dispositions, sous toutes ses formes (dons, concessions, vente, etc.,), sont des transactions valides, exécutoires et ne font pas partie de l’héritage. Il s’agit plutôt d’un transfert de propriété au bénéficiaire ; et personne, parmi les héritiers, n’a pas le droit de le contester. Il arrive que l’homme, de son vivant, avantage l’un de ses futurs héritiers d’une part supplémentaire à leur part fixe de l’héritage à titre de consolation, de soutien en cas de maladie ou d’épreuve, d’allégement d’une charge familiale ou éducative, de récompense pour piété filiale et de contribution aux frais du mariage. Agissant de la sorte, l’homme ne commet pas un tort ou une injustice en raison de cette préférence. Ce qui justifie l’attitude de certains Compagnons lorsqu’ils ont avantagé certains de leurs héritiers tels qu’on rapporte d’après Abu Bakr, Aicha et autres. De ce qui précède, s’explique l’attitude des jurisconsultes jugeant préférable, et non obligatoire, l’égalité de partage entre les enfants.
En l’espèce, le dépôt bancaire déposé par votre père à votre nom vous revient de droit incontestable.   
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