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Prier en faveur du Prophète suite à l’appel à la prière
Question
Que dit la religion du fait de prier en faveur du Prophète suite à l’appel à la prière ?
Réponse
Prier en faveur du Prophète suit à l’appel à la prière est un acte de sunna confirmé dans un nombre de Hadiths authentiques. On rapporte que ‘Abdullah Ibn ‘Amr Ibn Al-‘Ass a entendu le Prophète dire :
« Lorsque vous entendez l'appel à la prière, répétez ce qui dit le Muezzin. Ensuite, priez en ma faveur ; car celui qui prie en ma faveur une fois obtiendra dix fois la bénédiction divine. Sollicitez Allah pour qu’Il m’accorde al-Wasila, cette place sublime au Paradis réservée uniquement à l’un des serviteurs d’Allah. Je souhaite de tout mon cœur qu’elle me soit assignée. Quiconque invoque Allah pour qu’Il m’accorde cette faveur méritera mon intercession[1]. »
Aucun texte religieux ne mentionne l’obligation de prier à voix haute ou basse en faveur du Prophète. L’ordre du Prophète à cet égard est général. Si une législation divine est établie d’une manière absolue et dont l’application peut se faire de multiples façons, cette législation-là doit être prise dans sa généralité. Et par conséquent, il n’est pas permis de restreindre sans preuve cette législation générale.
Pourtant, on rapporte un Hadith prouvant l’autorisation de prier à haute voix en faveur du Prophète suite à l’appel à la prière. Dans son Mo’jam al-Kabir, at-Tabarani rapporte d’après Abu ad-Dardaa que le Messager disait lors de l’appel à la prière : « O Seigneur ! Grâce à cet appel béni suivi d’une prière à effectuer, répand Tes bénédictions sur Mohamad et exauce son vœu le Jour de la Résurrection. ». Invocation dite à voix plus ou moins haute dans le but d’être entendue et imitée par l’entourage. A ce propos, le Prophète dit : « Quiconque invoque Allah de cette façon à l’appel à la prière sera, le Jour Dernier, assuré de mon intercession en sa faveur. »
De toute façon, l’espace de cet ordre est large et par la suite, il vaut mieux laisser les gens l’accomplir à leur guise. Libre à eux donc de formuler cette prière à voix haute ou basse, chantée ou non remplacée par d’autres prières ou non, prononcée pendant ou après l’appel à la prière. La formule de l’appel à la prière est trop connue pour être confondue avec d’autres. Ce qui compte le plus dans cette affaire, c’est de sentir battre son cœur en la formulant. Pour toutes ces considérations, personne n’a le droit de récuser celui qui formule cette invocation à sa guise, tant que l’espace de l’ordre à ce propos est large.
