Conception par insémination artific...

Dar al-Iftaa d'Égypte

Conception par insémination artificielle

Question

 

Nous avons passé en revue la demande enregistrée sous le numéro 2028 pour l’année 2005 contenant ce qui suit :
Une dame désire avoir un enfant de son époux à travers l’insémination artificielle. Mais il refuse, sous prétexte que cette pratique déroge à la Chari'a ; sachant que les médecins trouvent que la conception serait possible par ce procédé.

Réponse

 

Pour être permise, l’insémination artificielle doit remplir certaines conditions : l'ovule doit appartenir à l'épouse en question. En outre, le sperme à injecter dans l'ovule doit absolument appartenir à l'époux. L’ovule fécondé doit être injecté dans l'utérus de l'épouse. A défaut d'une de ces trois conditions, cette opération sera interdite ; vu qu'elle causera une confusion généalogique, un chevauchement des droits, une dérogation à la bonne nature de l’homme et d'autres préjudices justifiant l'interdiction de cet acte. Dans ce cas présent, nous ne trouvons aucun inconvénient à ce que l'épouse ait recours à ce procédé médical, du point de vue de la Chari'a, et cela ne représente pas une protestation contre la volonté d'Allah. Et pourtant, l’épouse n’a pas le droit de réclamer le divorce pour cela à moins qu’elle n’existe autre raison le justifiant comme l’aversion éprouvée pour son mari et dans ce cas elle n’a que réclamer le divorce sur commande (Khol’).
 
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